Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique
En arrivant au triathlon de Gerardmer 2024, je me rends compte que je me suis un peu égaré cette saison.
Certes, j’ai multiplié les expériences (trace des maquisards, trail du Bélier, cyclosportive La Vache qui rit, Granfondo Mont Ventoux). Mais arriver ici pour seulement mon 2ème et dernier triathlon de la saison après le Half Doussard, il y a forcément un peu de frustration.
Car le triple effort c’est vraiment mon gros kiff !
Heureusement, c’est une fin en beauté avec un retour à Gerardmer, la Mecque de la fête du triathlon en France !
Retour car en 2022, tout juste sorti de l’Embrunman, j’étais venu enchaîner 3 semaines après le triathlon format XL de Gerardmer. Une expérience pour laquelle la bataille débute bien avant derrière les claviers. Gérardmer, c’est de nombreux élus mais également beaucoup de frustrés. Les dossards ont la particularité de s’arracher en moins de 5 minutes pour le format distance olympique et souvent en moins de 30 minutes pour le format XL.
Donc en Octobre 2023, j’avais de nouveau tremblé en espérant obtenir mon dossard. Et j’avais été parmi les chanceux.
Vendredi soir nous avons donc sauté dans le Pigeot pour nous rendre dans les Vosges.
Un AirBnb idéalement situé presque au centre de la ville va nous permettre de poser le véhicule tout le week-end.
Arrivés à 23h15 sur place, le temps de décharger et de s’installer et nous sommes au lit.
Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique – Les présentations
Distance M ou Olympique pour profiter pleinement de la fête car on a beaucoup plus de temps pour l’extra-course.
Ensuite, il faut bien se confronter à cette montée mythique de la Rayée (nom de la rue ou côte de la Mauselaine). Une ambiance type étape du tour de France dans l’Alpe d’Huez. Ce célèbre coup de cul de 2km à 9% de moyenne avec des passages à plus de 12%.
On attaque par un classique 1500m de natation dans le lac de Gérardmer. Puis, il faudra enchaîner 3 boucles de 13.3km à vélo et 900m de dénivelé positif cumulé, un parcours vélo coriace.
Enfin, un run de 10.4km en 2 boucles de 5.2Km et 128m de dénivelé positif, soit un dénivelé faible.
Une course que j’aborde sans pression même si je n’avais pas aimé être éjecté du top 100 en 2022. J’aimerai prendre ma revanche cette année sur ce format.
Mais je sais que le niveau est très haut ici, car outre les athlètes pro, il y a aussi du très costaud du côté des amateurs. C’est normal lorsque la renommée d’une épreuve n’est plus à prouver. Et puis plus la distance est courte, plus l’effort est intense et plus l’âge n’est pas en notre faveur.
Côté entraînement, je n’ai pas très bien réparti les épreuves sur lesquelles je m’étais inscrit. Un trail 3 semaines avant qui m’a obligé à faire quelques séances exclusives course. Puis, j’ai fait face à une récupération plus difficile que prévu avec des courbatures tenaces.
Enfin quand j’ai voulu reprendre un peu le vélo, j’ai cassé un rayon et me suis retrouvé sans vélo de course jusqu’au jeudi précédent Gérardmer. Ceci dit, c’est mieux que cet incident se soit produit à 100m de la maison plutôt qu’en course.
La journée du samedi, nous en profitons pour assister au format XL. C’est pour moi l’opportunité de voir ce que je n’ai pas souvent l’occasion de voir. Ce que j’en retiens, c’est une tête de course taillée comme des arbalètes, des quadriceps de dingues, pas un gramme de gras, pas sûr qu’ils mangent beaucoup de raclettes et de choucroutes ceux-ci et le lever de coude ne doit pas être très actif 🙂 Et aussi tous les courageux qui sont capables de s’élancer pour un effort qu’ils bouclent en près de 9h pour certains.
Et enfin, le respect de l’organisation puisque même les speakers qui sont là depuis 8h30 du matin accueillent encore les derniers concurrents en fin de journée. Et cela c’est vraiment à souligner en comparaison à d’autres événements. D’ailleurs on peut saluer et remercier une nouvelle fois tous ces bénévoles. Ils s’impliquent pour que des épreuves de ce type existent et surtout perdurent afin que tout ne bascule pas exclusivement en mode sport business. Notre génération a de quoi s’interroger sur ce sujet.
Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique – Le jour J
Pas souvent d’avoir la chance de partir l’après-midi. Oui la chance, car finalement c’est sympa aussi de pouvoir se réveiller tranquillement, passer à la boulangerie récupérer le petit-déjeuner et avoir la matinée pour se préparer.
Départ de l’épreuve à 13h30. Au cours de la journée du samedi, je suis passé récupérer mon pack dossard. Je découvre les petits présents qui vont avec : hoodie de l’épreuve et petite serviette qui sert toujours.
Pas de réelle appréhension de l’épreuve puisqu’il s’agit d’un format court. Le seul inconvénient vient de la fameuse mass start, revendiquée fièrement par l’organisation comme une sorte de marque de fabrique. La mass start n’a rien d’originale en soi, puisque ça reste la pratique la plus courante. En revanche c’est le nombre d’engagés à Gérardmer qui fait toute la différence. Ici nous serons 1256 concurrents à nous élancer de la même plage sur une largeur de 50m. Je vous laisse imaginer la scène. Un départ de triathlon c’est plus à voir qu’à vivre !
Comme à mon habitude, j’arrive dès l’ouverture du parc à vélo soit à 12h. Mais contrairement à d’habitude, nous sommes déjà des centaines à attendre. Fort heureusement, les bénévoles sont efficaces pour effectuer les vérifications d’usage (casque, numéro dossard, etc.) et l’accès se fait très rapidement.
Je fais comme toujours mon petit tour de parc pour jeter un œil aux beaux vélos. Il y en a encore quelques uns que je chargerais bien dans mon coffre 🙂 Mais ceci dit, on a un beau brassage, j’ai déjà vu des parcs à vélo plus impressionnant.
Pendant que la famille se restaure, j’installe mes affaires. Vers 12H45, je quitte le parc pour me diriger vers la zone de départ.
13h, j’enfile la combinaison et je pars me familiariser avec la température du lac et effectuer quelques longueurs.
Le lac s’est quelque peu rafraîchi avec l’orage de la nuit, une eau autour de 20-21 degrés je dirais. Mais nous sommes les chanceux du jour. Le format découverte qui s’est élancé à 8h du matin s’est déroulé entièrement sous la pluie, et une pluie bien soutenue. Pluie qui a stoppé à 10h pour laisser place progressivement au soleil. La route ne sera même pas humide, nous aurons donc de très bonnes conditions de course.
Privilège des élites, ils vont s’élancer devant nous à quelques mètres. Ils sont environ 25. Au moins je les aurais vu au départ 🙂
Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique – La course
Objectif n°1 – Nager
13h30, le coup de pétard retentit et c’est parti pour les hostilités.
Pas de surprise, c’est un grand chantier. Petit coup de pied dans les lunettes par ci, bourrinage par là, tentative de saute-mouton, on est sur du grand n’importe quoi généralisé. J’ai beau relever la tête pour essayer d’identifier des traces plus paisibles, il n’y en a pas. Je me rappelle qu’au format XL, cela avait duré jusqu’à la 1ère bouée.
Idem, je suis aussi gêné par des nageurs moins rapides et les contourner n’est pas toujours chose aisée. Au bout de 200m, je me mets en mode « générateur de stress actif ». Je dois alors ralentir pour me calmer et reprendre la contrôle de ma respiration. Mais cela ne change rien à la situation, c’est toujours un beau bordel jusqu’à la 1ère bouée.
J’espère alors que cela va s’améliorer mais pas mieux et il en sera ainsi jusqu’à la 3ème bouée soit 950m de course.
Fort heureusement, je me suis régulé et j’arrive à faire à peu près abstraction de toute cette agitation. Même si je prends encore bien quelques coups et que je me fais encore légèrement bousculer.
C’est un peu dommage car je sens que ma natation est plutôt bonne. Je tiens bien le cap, mes mouvements de bras sont efficaces, ma respiration en place.
Est-ce un bon feeling ou non, le chrono pourra donner son verdict.
Après le passage de la 3ème et dernière bouée, les choses s’apaisent enfin pour les 550 derniers mètres.
J’essaie alors d’en profiter pour mettre un maximum de gaz jusqu’à la plage. Un dernier tamponnage sur le retour mais globalement la fin de parcours est dégagée.
Je sors de l’eau en moins de 26 minutes, en 204ème position, une belle performance pour moi, d’autant que les 1500m annoncés sont bien là. 1min45sec au 100m c’est vraiment bien, compte tenu des conditions de nage sur les 2/3 du parcours et de mon faible volume d’entraînement ces dernières semaines.
Retour au pas de course vers la zone de transition où là aussi j’espère être efficace pour une fois. Et cela se déroule plutôt pas mal. Il faut dire que je n’ai pas besoin d’enfiler de couches supplémentaires pour la partie vélo.
Juste à mettre les chaussettes car je n’aime pas être pieds nus, le casque et les chaussures et on repart. 2min34sec, c’est encore à une bonne trentaine de secondes des premiers mais c’est loin des 1min30sec à 2min que je perds habituellement sur l’exercice.
Objectif n°2 – Pédaler
Pour l’instant tout va bien, j’ai effectuée une bonne première partie de course, j’en suis pleinement satisfait.
Je pars donc découvrir cette boucle vélo qui semble bien corsée puisque qu’il y a 330m de dénivelé positif sur 13km. Après 500m, nous sommes parachutés dans cette montée de la Rayée. J’ai réfléchi à une stratégie, celle de passer cette grosse difficulté plutôt cool pour accélérer sur le reste de la boucle.
Mais comme souvent, la stratégie éclate en raison de paramètres imprévus.
Dès les premiers mètres, je sens que ça ne va pas, je n’arrive pas à mettre du rythme et très rapidement j’ai aussi le ventre qui se réveille et qui me brûle.
Bref, je monte comme je peux mais ce n’est pas une partie de plaisir. Patience jusqu’au sommet et on comptera les points là-haut.
Mais le festin n’est pas terminé. A peine un court passage pour reprendre son souffle et un nouveau coup de cul énorme se dresse devant nous.
La suite est une route en sous-bois, en léger faux plats montants puis descendants. Une route pas idéale, c’est le seul endroit du parcours où la chaussée est encore très humide, le bitume est en mauvais état et il faut se méfier du centre de la route recouvert de mousse ainsi que des bas-côtés.
Les manœuvres de dépassement sont parfois risquées voir dangereuses, même je ne suis pas trop mauvais dans l’exercice.
Un bout de descente trop court et pas assez technique à mon goût et nous remontons sur 800m avant de basculer dans la longue descente vers Gérardmer.
Une descente pas à mon avantage sur le sec, car trop peu technique et trop peu pentue.
Du coup je rame avec mon 50 dents pour maintenir un pénible 60km/h au compteur.
Un premier tour bouclé en 29min, ça ne fera pas du tout le joint pour mon objectif de 1h22, celui que j’ai communiqué avant le départ.
Je repars pour la 2ème boucle en espérant que ces brûlures au ventre ne reprennent pas dans la seconde ascension de la Rayée.
La 2ème ascension se déroule de bien meilleure manière. Les sensations sont meilleures même si mon allure ne me convient pas encore totalement. Je manque de force pour emmener du braquet.
Je continue à voir pas mal de concurrents me dépasser, ce qui est chose plutôt inhabituelle pour moi sur la partie vélo.
En tout cas côté respiration et côté ventre, les choses se sont fortement améliorées.
Mais quand même, la montée de la Rayée, même avec un public aussi nombreux, ce n’est pas évident de l’apprécier tellement elle est sans répits.
Le second tour est plutôt encourageant, et j’espère regagner un peu de terrain par rapport à l’objectif. C’est en découvrant la réalité du chrono à l’arrivée que je vais m’apercevoir que le ressenti ne s’est absolument pas traduit en terme de chrono. Mon 2nd tour est effectué à peu près dans le même temps.
Et d’ailleurs, le dernier tour, j’ai encore des sensations correctes mais de la même manière, mon chrono sera quasi identique. En revanche, il n’y a quasiment plus de retours de l’arrière.
Dans le 2ème et le 3ème tour, nous avons doublé pas mal de concurrents attardés et ceci a donné lieu à un beau chantier dans la Rayée. Pas mal de concurrents au ralenti ou voir grimpant le col à pied à côté du vélo.
J’en termine à la 199ème place sur la section vélo et à la 183ème place au cumul des 2 épreuves. J’ai donc grapillé une petite vingtaine de place à vélo, on est bien loin de mes standards. Mais avec 2 facteurs impactant : une bien meilleure natation/transition que d’habitude et un sous-entraînement à vélo.
Rentrée dans le parc à vélo, je ne peux m’empêcher de jouer avec le caméraman qui est positionné dans une allée. Si bien que je crois être dans la bonne allée et je me trompe totalement. Heureusement, le parc est encore assez vide je peux me faufiler pour retrouver mon emplacement. Changement de chaussures et je repars. Toujours obsédé par faire de meilleures transitions que d’habitude, j’accroche mes lacets un peu à la va-vite. Idem, un bon temps de transition T2.
Objectif n°3 : courir
Dernier effort du jour, 11km de course. Un aller retour sur une seule rive du lac avec un dénivelé plutôt faible. Encore une fois, sur un format court, je pense que les allures seront très rapides et je ne vais pas être déçu.
Je sens que je tiens encore une bonne forme, j’espère juste ne pas me faire rattraper par un soucis d’alimentation. Pour l’instant je n’ai pris qu’1 bidon de boisson énergétique sur le vélo et je n’ai encore rien mangé de solide.
C’est pourquoi par mesure de sécurité, j’ai emporté mes barres énergétiques. La mise en route est perturbée par un mauvais laçage. A vouloir faire vite en transition, je n’ai pas bien attaché mes lacets et je suis obligé de m’arrêter à peine sorti du parc.
La mise en route est progressive. Les jambes répondent assez bien, ce n’est pas comme à vélo, ils sont moins nombreux à me doubler.
Mais c’est encore le bazar, au bout de 1km je dois m’arrêter à nouveau pour refaire un lacet. Décidément, si je m’arrête tous les kilomètres pour perdre 15-20sec je vais en perdre du temps.
Puis vient la longue bosse du parcours d’environ 600m à 4% de moyenne. On réduit la foulée mais on garde la cadence.
Une envie pressante se fait sentir et un nouveau problème de lacets vient se greffer. Je profite alors du demi-tour au KM2.6 pour faire un arrêt au stand : vidange et laçage. Mais cette fois je perds pas loin de 50sec car la vessie était bien pleine. Je fais des doubles boucles aux lacets pour en finir avec ces ennuis.
Direction la fin du premier tour que je boucle en 23min15sec. Plutôt bien compte tenu des arrêts. Si on retire le temps perdu, je suis sur du 14km/h (4min16sec au km) c’est bien.
Reste à connaître quel va être la réaction du corps sur le second tour.
Je vais plutôt rester dans le coup puisque je vais réaliser un temps de 22min25sec sur le deuxième tour. Soit sur le papier un meilleur 2ème tour. Mais si l’on prend en compte tous les arrêts techniques du 1er tour, je pense que j’ai fait un meilleur temps sur la 1ère boucle (mais de 10-15sec seulement). Bref, une très belle régularité et une bonne maîtrise sur l’ensemble du parcours.
En passant la ligne, en ayant quasiment que de la longue distance cette année à mon actif, que ce soit en triathlon, trail ou cyclo, je me rends compte à quel point mon niveau de fatigue est moindre.
A peine le temps de se réjouir de cette performance honorable que nous devons déjà nous mettre en mode speed pour rejoindre l’appartement, rendre les clés et vite faire la route du retour puisque enfants et parents ont du job le lendemain.
Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique – Résultats et classements
Temps scratch : 2h43min (+38min23sec du vainqueur) – Classement complet ici
Classement scratch : 183ème sur 1136 finishers (30 DNF, 90 DNS)
Catégorie V2H (45-49ans) : 7ème / 94
Classement Masters toutes catégories (40 ans et +) : 23ème / 319
Temps et classements par discipline :
Natation (1500m) : 25min53sec (1min45sec au 100m), 204ème / 1136
Transition 1 : 2min34sec (pas de classement)
Vélo (42km / D+885m) : 1h27min33sec (moyenne 28.8km/h), 199ème / 1136
Transition 2 : 1min19sec (pas de classement)
Course à pied (10.4km / D+128m) : 45min40sec (4min23sec au km), 177ème / 1136
Triathlon de Gerardmer 2024 – Distance Olympique – Bilan
Bilan plaisir
Le premier sentiment qui ressort c’est la joie de retrouver le triathlon de Gerardmer. J’ai tenté encore beaucoup (trop) d’expériences cette année qui m’ont écarté de la discipline qui me fait le plus vibrer.
Ensuite vient le plaisir de l’épreuve en elle-même, avec une organisation au top, une ville entièrement dédiée au triathlon pour un week-end, une ambiance de dingue comme nulle part ailleurs. Gérardmer n°1 pour expérimenter un triathlon en France !
Bilan organisation
Petite contrainte d’organisation, en choisissant la distance olympique, l’épreuve a lieu le dimanche après-midi. Ce qui n’est pas idéal quand vous avez 360km de route et que cette course est programmée 1 semaine après la rentrée scolaire. Cela impose un retour express et un début de semaine un peu difficile pour tout le monde.
Côté accueil, je l’ai déjà dit, dans les Vosges ils n’ont plus rien à prouver, l’organisation est vraiment rôdée.
Côté parcours, très bien également, à la fois variés, exigeants et routes fermées pour couronner le tout !
Une seule déception, la médaille. J’avoue sur ce point ce n’est pas trop dans l’air du temps écologique mais je n’aime pas trop ces médailles en bois. J’ai besoin de me sentir comme la vache qui porte sa cloche, j’ai besoin de sentir le poids de la médaille. Et j’étais resté en 2022 sur une médaille si belle que je suis vraiment frustré.
Et non seulement elle est en bois mais elle n’est même pas gravée au nom de l’événement. Bref un peu déçu.
Bilan sportif
D’un point de vue sportif un bilan contrasté mais plutôt positif.
Bizarrement, j’ai très peu nagé dernièrement mais je fais quasiment l’une de mes meilleures performances. Comme quoi quantité et qualité…
Très satisfait de mes transitions pour lesquels je m’étais concentré afin de bien m’appliquer. Pour faire encore plus vite, il faudrait passer à la technique des chaussures clipser en amont sur le vélo, mais j’ai peur de perdre plus de temps qu’autre chose.
La grande désillusion vient du vélo, même si ça ne peut pas être une surprise compte tenu de la planification de mon entraînement.
D’habitude un point fort, ici je dois admettre que je suis surclassé. Où cela était le plus marquant c’est dans la montée de la Rayée. Je grimpais à 12km/h et j’ai beaucoup de concurrents qui m’ont doublé autour des 14-15km/h.
Sur le reste du parcours, j’étais loin d’être en dessous. Cela manque toujours de plus gros braquets pour les parties roulantes, on fait avec le matériel que l’on possède.
Seulement 21 places de gagnées, on est loin des légendaires remontadas ! Mais je ne crois pas que seule l’entraînement soit en cause. Le 50ème à vélo tourne à 32km/h de moyenne, je ne suis pas sûr que j’en étais capable même en étant à mon niveau.
Enfin à course à pied, je ne crois pas que ce soit l’entraînement qui soit en cause également. C’est plutôt le niveau de la concurrence. Ma performance est tout à fait honorable. Si on enlève le temps perdu pour des aléas de course, j’ai tournée à 4min16sec au km, c’est très bien. Oui peut-être qu’avec un peu plus de temps entre le Bélier et Gérardmer pour faire davantage de sessions à allure rapide m’aurait aidé ici, mais ça n’aurait pas fait une grande différence.
Comme à vélo, si je me base sur le 50ème en course à pied, son allure moyenne est de 3min53sec ! A part peut-être en partant pour un 10km à sec, je suis incapable de mener un tel rythme après 1500m de natation et 40km de vélo. Inutile de s’inventer des histoires, il y avait un gros niveau, comme toujours ici.
Au final un classement au scratch largement correct et une belle place dans ma catégorie et parmi les masters.
Un triathlon de Gerardmer 2024 réussi !
Et pour la suite ?
Comme je l’avais dit un peu de prise de recul par rapport aux compétitions.
Idem, pas sûr que je m’aligne en trail d’ici la fin de l’année.
Je vais simplement faire un dernier effort pour me préparer au semi-marathon du Run in Lyon histoire d’aller chercher un sub 1h30.
A venir donc côté préparation, un maximum de séances fractionnés et de rythme d’ici le 6 Octobre.
Encore un grand merci à la petite famille qui m’a accompagné ici et avec qui nous avons pu profiter du week-end (et du resto du samedi, faut pas déconner on n’est pas des tristes ! 😉
Encore bravo, je crois qu’en prépa pour le beaujolais on est sur ces bases de 4’16 du km on est à peu près dans ces eaux-là ou pas loin… Déçu pour la médaille en bois. Et bravo aux bénévoles !!
Quel champion ! Tu peux être très fier de toi! Bravo.
Oh le Jean-Marc ! Merci, faut qu’on s’appelle !
En ce qui me concerne, je suis premier mais sur le commentaire… ! Bravo bibi
Merci bibi !