Rétro 2024 : explorer de nouveaux territoires
Allez comme la saison des bêtisiers à la TV, on commence la saison des bilans avec le volet sportif et la rétro 2024.
Pour 2024, j’avais 2 choses en tête : poursuivre l’exploration des longues distances en course et refaire quelques belles cyclosportives.
Voici le programme original tel qu’il avait été défini en début d’année.
Les longues distances pour l’aventure de l’ultra qui m’intrigue mais je connais aussi mes limites affectives avec la course à pied. C’est une situation très paradoxale et absurde d’être attiré par un format dans une discipline qui te rebute.
Et puis les cyclosportives car je voulais revenir à la base : le vélo ! Et une place pour le triathlon dans tout ça ?
2024 : un programme revu à la baisse
Programme sans doute un poil mal réfléchi. J’ai été contraint d’annuler pas mal d’épreuves sans pouvoir les remplacer.
Il faudra mieux penser à mes échéances 2025 pour mieux cadencer l’année et éviter que le triathlon vienne se percuter avec le trail ou les cyclos. Et aussi anticiper au maximum car c’est le retour d’un gros engouement pour les événements sportifs, notamment les plus réputés.
Seulement 2 triathlons cette année, presque l’impression d’une saison off. Un vrai soucis de calendrier, mes week-ends n’étaient pas du tout alignés avec les épreuves que j’aurais voulu faire.
2 belles cyclos que ce soit La Vache qui rit ou alors la Lapierre Granfondo Mont Ventoux.
Et puis beaucoup (trop) de course à pied, mais de la variété : courte, moyenne, longue distance / Trail, course sur route
Rétro 2024: le volume
Pour cela, je peux faire confiance à mon serviteur Strava.
Alors que peut-on lire dans ce bilan ?
Volume
il est en baisse de partout, que ce soit en nombre de jours actifs, distance totale parcourue toutes disciplines confondues, dénivelé cumulé total, durée totale d’activité. Ca reflète mon ressenti, une plus grande complexité à maintenir une régularité cette année.
Par exemple, un mois de juin peu productif pour un mois où les journées sont longues. Une régularité qui a aussi souffert d’une météo capricieuse en 2024. Faire du sport sous le pluie, je n’y trouve pas de plaisir, ce n’est pas pour moi.
Et puis de plus en plus de difficulté à nager régulièrement, pas par manque d’envie, mais plutôt par difficulté d’organisation entre télétravail et ouverture des piscines lyonnaises restreintes (fermeture complète durant les vacances scolaires).
Sports pratiqués
On retrouve en tête le vélo avec un peu plus de 4000km. Le volume le plus faible des 3 dernières années, les objectifs course à pied ayant impactés les entraînements vélo. Et puis le calendrier n’est pas extensible et je reste à l’écart des pratiques trop « excessives ».
Encore plus de 1100km en course à pied, c’est beaucoup trop. Mais il faut aussi prendre en compte la trace des Maquisards, qui à elle seule, pèse 120km dans ce volume. Mais, même en retirant ces 120km, on va encore passer la barre des 1000km. Un temps que je souhaiterai rebasculer sur la natation ou le vélo.
Outre les choix de compétitions, la course à pied bénéficie aussi de la facilité. C’est beaucoup plus simple de sortir une paire de basket pour 1h que de trouver une piscine ouverte pas loin de chez soi ou de trouver un créneau pour rouler 2h ou 3h.
66km de natation, toujours en baisse depuis 4-5 ans. Avec les explications déjà données.
Les stats amusantes
On apprend que le midi est un créneau très actif chez moi. Normal, si je n’ai pas de contrainte professionnelle, je suis souvent dans la piscine ou baskets aux pieds.
Et visiblement, si je lis entre les lignes, je suis meilleur en durée totale d’activité qu’en nombre de jours d’activité. Les utilisateurs de Strava sont beaucoup plus réguliers que moi.
Rétro 2024 : les leçons
J’insiste, je persévère, j’explore, je diversifie mais rien n’y fait, je n’ai pas validé une nouvelle histoire avec la course à pied. Aussi belle soit l’aventure, aussi historique soit elle, aussi montagneuse soit elle, je ne peux m’empêcher d’éprouver un sentiment d’inintérêt dès qu’il s’agit de courir.
Dommage ces 2 rendez-vous de la trace des Maquisards et du trail du Bélier avaient tout de même de très beaux atouts pour eux.
Mais dans ma tête je n’ai pas renoncé. La preuve, si je n’avais pas oublié l’heure de début des inscriptions du Festival des Templiers, j’aurais pu vous annoncer que c’était mon défi trail de l’année 2025 (80km – D+3500m). Je lorgne sur la Maxi Race 2026 (100km – D+6000m) mais il faudra pour cela être attentif et réactif au moment des inscriptions.
L’autre leçon, c’est la frustration d’avoir vécu une saison décousue. A vouloir trop explorer, le calendrier et la cohabitation de toutes les disciplines ont été rendu compliqué.
Enfin, le 3ème enseignement vient du côté des performances. Si en 2023, j’avais expliqué ma difficulté à ne plus courir pour le chrono, cette année j’ai vraiment senti le fléchissement, malgré moi, de la courbe.
Renouveler mes performances du passé commence à devenir sérieusement compliqué. Alors oui, sans doute, le travail de 2024 n’a pas été suffisamment qualitatif mais je ne crois pas ni ne veut me retrancher derrière cela.
Je me suis senti par exemple très très juste à vélo sur le triathlon de Gérardmer ou encore dans l’ascension du Ventoux, un inhabituel sentiment de subir la course. Et puis malgré de bonnes séances de fractionné, j’ai tout de même été assez loin de mon unique et meilleur temps de semi-marathon au Run in Lyon (plus de 3min et pourtant sur un terrain bien moins difficile que les routes du Beaujolais).
A voir donc si cette baisse de régime est durable ou si avec une meilleure programmation, je peux revenir à mon niveau d’antan.
Rétro 2024 : les bonheurs
Evidemment, il y a beaucoup de bonheur encore cette année, et heureusement sinon il serait difficile de charbonner.
D’abord, en numéro un je vais citer les aventures collectives. En tant que participant sur la trace des Maquisards ou en tant que suiveur sur la SaintéLyon.
Comme je n’ai jamais voulu aller dans un club, il est vrai que les entraînements et les compétitions se vivent surtout de manière solitaire.
Donc partager c’est réconfortant car c’est tout de même le mieux dans la vie. Et ce n’est pas vrai que pour le sport. Le partage nourrit énormément.
Donc merci à Pierre qui m’a embarqué dans cette aventure et à Ninnie pour m’avoir permis de voir la course de l’autre côté du décor.
Et puis il y a les 2 week-end entre copains avec un cocktail sport, rigolade, bon repas et découvertes. Que ce soit à La Clusaz fin Août avec les anciens de la Cité ou alors au marathon du Beaujolais avec les Angevins, 2 supers WE merveilleux ! A refaire, on en redemande !
Sur le plan des compétitions, commençons par le triathlon. La qualité a été au top. J’ai bien aimé la découverte du Half Doussard, pour les paysages et les parcours mais aussi pour le plaisir de nager dans le lac d’Annecy au calme de l’ébullition touristique de la ville d’Annecy. Et puis inutile de reparler de Gerardmer qui reste pour moi THE place to be du triathlon en France.
Pour les trails, si l’on met de côté mon désamour, il faut bien admettre que les 2 grosses courses auxquelles j’ai participé valent le détour. L’une pour son côté historique, qui donne des frissons, avec de très belles animations des bénévoles. L’autre pour les paysages de montagne même si ils ont été pas mal caché par la grisaille et le brouillard.
De belles cyclos avec les paysages superbes paysages des gorges de la Nesque sur la Lapierre Granfondo Mont Ventoux et une belle épreuve pour célébrer une marque emblématique : La Vache qui rit !
Qu’aurais-je pu faire de différent en 2024 ?
- Faire attention de conserver un joli calendrier triathlon. Cela m’a manqué, ça prouve que c’est encore le sport qui me fait le plus vibrer.
- Coller une ou deux aventures « off ». Que ce soit un biking camp comme je l’ai déjà fait en Maurienne ou dans la Tarentaise, ou alors une aventure en bikepacking puisque j’avais commencé à m’équiper.
On voudrait toujours vivre plus d’expériences mais on compose avec le calendrier. D’où la nécessité de faire les bons choix.
Voilà c’était la rétro sportive 2024 avant le bilan financier.
Pas encore trop réfléchi à 2025, pourtant il va falloir se positionner rapidement.
A suivre…