Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

Triathlons

Triathlon de l’Alpe d’Huez 2015 – 3ème partie

Triathlon de l’Alpe d’Huez 2015 : le bilan de la course

Les motifs de satisfaction

le temps scratch : certes pas au niveau des 2h31min de mon objectif haut mais pas si loin au final si on analyse de plus près. En effet, il faut prendre en compte le temps très médiocre dans la boucle de natation, la transition natation/vélo catastrophique et pas totalement représentative qui me fait perdre à elle toute seule plus de 2 minutes. Le saut de chaîne dans la montée de l’Alpe d’Huez qui me fait perdre près d’1 minute. Si l’on ajoute à cela, la mauvaise gestion de l’effort et donc un état de fraîcheur trop important à l’arrivée, c’est sans doute également du temps de perdu dans la bataille. Je pense même que j’avais mieux que 2h31min dans les jambes !

la course à pied : tout comme lors du triathlon de Bourg en Bresse et du lac des Sapins (Cublize), c’est encore la très bonne surprise, je performe systématiquement sur cette discipline, à ma grande surprise. Une allure moyenne de 4min31sec au kilomètre sur un parcours pas de tout repos, la performance est satisfaisante tout comme le résultat (211ème place sur 1065 !).

Les motifs de déception

La natation : je l’ai déjà dit mais c’est le point noir de ce parcours et de cette année d’ailleurs. C’est la seule discipline où je réalise des temps moindres par rapport à mon entraînement. Même si les conditions ne sont pas identiques (nage en lac, température de l’eau plus fraîche, départ en masse), je n’ose croire à cette seule explication.

La transition natation / vélo : elle me coûte chère, c’est la première fois qu’une combinaison néoprène digne de ce nom à 300€ la bête aurait sans doute été bénéfique. Ma pauvre combinaison made in China by « A donf la forme » à 65€ ne protège pas vraiment du froid et m’a causé une sortie de l’eau pour le moins difficile.

La gestion de l’effort : mon état de fraîcheur à l’arrivée parle à lui tout seul, je ne suis pas suffisamment « dépouillé », preuve que je ne suis pas allé assez loin dans l’effort. C’est bien dans la montée de l’Alpe d’Huez que j’ai fait cette erreur. Peur de fatiguer prématurément les jambes, peur de ne plus avoir d’énergie pour la course à pied, je suis trop resté sur la retenue. En même temps, le parcours vélo étant si particulier sur cette épreuve que cela ne m’étonne qu’à moitié de faire ce genre d’erreur sur une 1ère participation.

Quels points améliorer dans l’objectif d’une meilleure performance ?

La gestion de l’effort : tout est dit précédemment, c’est une question d’expérience et c’est toute la difficulté des triathlons, puiser sans trop puiser, s’économiser sans trop s’économiser, un savant dosage !

La natation : des cours deviennent indispensables tant je plafonne et même régresse. Manque de technique, donc d’efficacité. Nager en 1min35 au 100m à l’entraînement serait un bon objectif.

Une préparation spécifique à vélo : des cols de montagne comme l’Alpe d’Huez avec de forts pourcentages (8-10%) et des temps d’ascension importants (1h-1h30 d’ascension), on n’en trouve que dans les Alpes et les Pyrénées, quelques ascensions 1 mois avant l’épreuve auraient sans doute été bénéfiques.

Mes fans : remerciements à mes accompagnateurs

Bien entendu, primeur à ma femme, ma plus grande fan, qui a supporté pour la 3ème année consécutive cette préparation et qui se met également à rêver de tenter l’expérience triathlon. Et cette année le programme était chargé, comme la préparation pour 1 ou plusieurs triathlons est la même, j’ai préféré multiplier les participations à des épreuves en me disant que toute cette préparation pour un petit triathlon c’était du gâchis mais aussi que c’était sans doute la dernière année. Donc oui, MERCI, MERKI MA NINNIE, je parle de toi et de ta patience pour supporter non pas un sport mais 3 sports en 1 !

Même si j’ai pris l’habitude de choisir au maximum mes créneaux d’entraînement pour préserver la vie familiale, cette année a été un peu spéciale car je n’avais aucun créneau disponible n’impactant pas du tout la petite famille. A part quelques sorties vélo aux aurores, et des sorties tardives en course à pied, le reste a été fait comme j’ai pu. Heureusement, j’ai découvert que le travail qualitatif primait sur le travail quantitatif, j’ai limité à 4 sorties, plus rarement 5 par semaine, toutes disciplines confondues. Quand je pense que l’année dernière je tournais sur des rythmes de 6 à 9 sorties par semaine, à part m’épuiser, je ne vois pas trop en quoi cela était bénéfique.

Merci également à Jéjé, Carole, Chloé, les 2 loulous qui sont venus passer un WE tranquille au soleil et qui se sont tapés un samedi complet de flotte et 15°C !

Heureusement tout le monde a été réconcilié autour de la raclette de circonstance le samedi soir et les rasades de vins multicolores ainsi qu’un très beau dimanche ensoleillé et chaud.

Triathlon de l'Alpe d'Huez 2015 - Décoration

Enfin, merci à tous ceux qui auront le courage (oui il en faudra) d’aller jusqu’au bout de la lecture de ces articles (si vous lisez ces lignes, vous avez fait preuve d’une grande résistance). En même temps, en vacances, ça détend sur le bord de la plage et ça change du dernier Marc Levy.

L’organisation du triathlon de l’Alpe d’Huez 2015

Ici, on joue dans la cour des grands, dispositif logistique important, télé, presse, on ne rigole pas, en même temps les petits amateurs comme moi côtoient les Frédéric Belaubre et autres Marcel Zamora au pedigree qui en dit long. C’est un peu comme faire un 100m avec Usain Bolt pour un sprinter ou un match avec Messi pour un fouteux.

Le dispositif logistique prévoit tout : ravitaillements en nombre, montée de l’Alpe d’Huez coupée dans le sens de la descente, circulation assurée par les bénévoles aux intersections, salle ostéopathes et kinésithérapeutes présents sur place (merci à eux je leur dois un peu ma participation), rapatriement des affaires du parc de transition P1 dans la vallée vers l’arrivée, village exposants, etc.

De plus, les petits cadeaux et autres goodies sont toujours plaisant à recevoir et atténuent un peu la douloureuse (105€ l’inscription tout de même).

Les voici, d’abord le polo de la 10ème édition très sympa pour un beau souvenir :

Polo souvenir de la 10ème édition du triathlon de l'Alpe d'Huez 2015 - vue de face

Polo souvenir de la 10ème édition du triathlon de l'Alpe d'Huez 2015 - vue de dos

Ensuite pour la mémoire le t-shirt « Finisher » :

T-shirt finisher du triathlon de l'Alpe d'Huez 2015

Enfin, une visière qui pourra toujours servir à l’avenir :

Visière de course à pied - triathlon de l'Alpe d'Huez 2015
Et maintenant, que vais-je faire ?

C’est toujours la même question à la fin de chaque année. C’est vrai que participer au triathlon de l’Alpe d’Huez, de plus l’année de son 10ème anniversaire, c’était mythique !
Mais il y a encore des tracés dans des endroits magnifiques comme je les aime : triathlon du Mont Blanc, triathlon du lac d’Annecy (que j’ai râté cette année car complet trop vite), triathlon d’Aix les Bains, le tout nouveau venu de 2015 le Ventouxman (il ne manque qu’une épreuve courte distance pour raviver ma flamme !).

Autant d’épreuves qui allient beau défi sportif et cadre somptueux, tout ce que je recherche ! Il ne faut jamais dire jamais, mais 2016 sera sans doute une année sans triathlon courte distance, peut-être un ou deux « sprint » pour se faire plaisir mais pas plus. C’est la tendance du moment, mais les vérités sont successives… Les entraînements répétés sont usant, déstabilisant pour la petite famille et il manque cette émulation collective et ce plaisir partagé que j’aime par-dessus tout mais qu’il est difficile de mettre en place en triathlon tant les copains sont difficiles à convaincre.

2016 sera peut-être davantage une année de la pédale, et là aussi, ce ne sont pas les défis qui manquent : Etape du Tour de France, La Marmotte, l’Ardéchoise, les cols mythiques du tour de France absents de mon palmarès (Tourmalet, Glandon, Croix de Fer, etc.)

8 réflexions sur “Triathlon de l’Alpe d’Huez 2015 – 3ème partie

  • Ben moi je dis chapeau! Avec 15 jours d’entraînement en altitude fin juin à Bogota, histoire de faire des globules, tu serais au top!

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    • Merci, ouais un stage en Colombie, je reviens je vais monter l’Alpe facilement je pense, mode Quintana ;-))

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  • Si ça te tente jud et jm font un trail à olonne s/mer fin sept ….les doigts dans le nez ! (Soso)

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  • Y a pas a dire bravo au campione
    Franchement respect!
    Quelle fierte d avoir un jour fait quelques montees avec ce qui est devenu la bete
    Felicitations
    James

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    • Mon champion du monde, le roi du superlatif 😉

      Je te rappelle que tu es le principal artisan de tout cela. C’est toi qui m’a embarqué dans l’aventure de l’Aubisque en 2005 alors que je n’étais plus remonté sur le vélo depuis l’âge de 17 ans.

      Depuis, on en a fait de belles virées en montagne ! Les angevins à la montagne c’est un peu du passé mais que de bons et beaux souvenirs !

      Et puis en 2010, la révélation lorsque j’assiste en spectateur au tri de Villevêque…

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