Cyclo La vache qui rit 2025 – Mediofondo – 117KM/D+1500m
2024, paf une erreur de taille de maillot, il n’en fallait pas plus pour revenir du côté de Lons-le-Saunier en 2025 revivre l’expérience de La Vache qui rit 2025.
Et puis, comme on n’a toujours pas trouvé pourquoi la vache qui rit rit, l’enquête continue.
Cette année, il y aura 3 nouveautés :
- La distance: le format intermédiaire plutôt que le long format
- Les parcours: des circuits qui nous emmèneront du côté des lacs du Jura et je crois que ce sera encore plus joli
- L’expérience à 3 : seront de la partie, Pierrot le fou qu’il faudra surveiller comme le lait sur le feu pour qu’il ne parte pas comme une balle et Yohan l’ami de longue date de Pierre avec qui je n’ai encore jamais eu l’occasion de rouler.
La cyclosportive ‘La vache qui rit » s’est fait rapidement une belle place parmi les nombreuses épreuves existantes dans l’hexagone.
Elle a quelques beaux atouts pour elle. D’abord un nom de choix qui attire forcément la sympathie. Une belle région totalement adaptée à la pratique du vélo pour proposer de beaux circuits, exigeants mais pas trop.

Des tarifs plutôt très attractifs comparés à d’autres épreuves de ce calibre. Nous avons payé 57€ pour l’inscription, le maillot (et quel maillot !), le repas d’arrivée, la médaille de finisher et les nombreux goodies en cadeau des partenaires. Et en plus l’accès à la tombola qui va nous permettre de repartir avec le vélo, une paire de roues et une machine à café Jura. Bref, c’est plutôt la place dans la voiture qui pourrait nous manquer 😉

Et enfin un parrain de choix, Laurent Jalabert, qui attire forcément une communauté de cyclistes.
Si bien qu’en 5 ans, l’épreuve a déjà réussi à atteindre la barre des 4 500 inscrits sur l’ensemble des parcours proposés en gravel ou vélo de route.
Pour nous ce sera donc le format de 117km et D+1500m.


Toujours le même timing, départ à 5h30 pour arriver sur les lieux vers 7h.
La vache qui rit 2025 – 117KM – Départ jusqu’au 1er ravito
Le départ sera pour nous donné à 8h45 puisque nous avons sélectionné le SAS 23-25km/h.
De quoi avoir largement le temps de s’organiser, de regarder le départ du grand parcours qui s’élance à 8h pour ensuite rejoindre la ligne de départ.


Une journée qui s’annonce idéale, sans pluie à part quelques microgouttes en guise de blague sur la ligne de départ.
L’ami Jaja est bien présent, et nous comptons un autre grand nom du sport dans le peloton : Jeannie Longo ! Elle s’élancera sur le petit parcours de 75km. Et à 66ans, elle est encore capable de faire ce que sans doute 80% des cyclistes ne sauront jamais faire, rouler à 35km/h de moyenne. Chapeau bas madame !
8h45, fièrement revêtus de notre tunique de la célèbre marque, nous entamons notre périple du jour. Nous avons repéré le parcours et nous avons vu que la plus grosse côte du parcours se situe dès le kilomètre 6. 3km à 8% que j’ai totalement sorti de mon esprit. Pourtant Strava sera là pour me rappeler que nous l’avions déjà emprunté en 2024. C’est donc que cette bosse ne m’avait pas tant traumatisé que cela.

Pour le reste, on restera sur des pourcentages plus modérés, de 4, 5 à 6%.

On déroule tranquillement, on essaie de calmer les ardeurs du Pierre pour éviter un dévissage complet après 60km. Mais il est plutôt raisonnable aujourd’hui donc ça promet un parcours maîtrisé. KM38, à Doucier, les moments que l’on préfère dans ce genre de journées, le ravito ! Fourni, de quoi bien s’alimenter tout en regardant quelques belles mécaniques posées autour de nous.



Après une vingtaine de minutes d’arrêt (ah ben oui il faut ce qu’il faut), nous sommes en route pour le KM87, lieu du second ravitaillement.
La vache qui rit 2025 – 117KM – En route pour le 2ème ravito
On roule tranquille, pas tellement de groupes à accrocher, ça roule plus en petites grappes qu’en réels pelotons. Mais nous sommes dans les temps puisque nous sommes sur une moyenne de 27.5km/h sur ce début de course. Ce qui nous donne une bonne marge en cas de défaillance sur la fin de parcours.

Chacun monte à son rythme dans les grimpettes et on se rejoint au sommet. Les parcours de cette année sont pour moi sans aucun doute plus champêtre et agréable que l’an dernier. Certes, certaines routes ne plairont pas à tous car le rendement n’est pas très bon. Mais nous dans le Beaujolais, nous ne sommes pas habitués aux billards, donc nous ne sommes pas dépaysés. Lac de Chalain, Clairvaux-les-lacs, lac de Vouglans, une belle balade au pays des lacs du Jura.

Au km80, nous rejoignons le parcours de la grande boucle de 150km. Etant devant et pensant que Pierre et Yohan étaient toujours dans ma roue, je roule sans me retourner. Finalement, lorsque je me retourne, je m’aperçois que je suis tout seul. Du coup, je poursuis mon effort jusqu’au prochain ravitaillement.







Dommage je vais louper le petit événement du jour. Pierre et Yohan vont se faire doubler par Jaja et prendre sa roue. Etonnant de le retrouver ici mais il a en fait eu un problème mécanique. DI2 (dérailleur électrique) en panne à l’avant et donc bloqué sur le 36 dents. Dans ce contexte, difficile de rouler et de mener bon train. Et comme il ne va pas, comme nous s’arrêter au ravito, je ne le verrai pas. Pierre aura même le temps d’immortaliser la scène.

Dernière régalade, on se fait plaisir et on remplit les gourdes. Ca commence à tirer un peu pour Pierre et Yohan mais la moyenne est toujours d’un peu moins de 27km/h donc bien.

La vache qui rit 2025 – 117KM – Fin de parcours
La fin du parcours, semblable à l’an dernier n’est pas la plus intéressante et sans doute celle à repenser. De grands lignes droites sur des routes très larges qui contrastent avec le reste du parcours. Une terrible bosse au KM96, de seulement 1km mais qui fait mal aux guiboles à ce moment du parcours. Un beau chantier, chacun faisant de son mieux pour hisser sa carcasse en haut.
Sur la fin du parcours, nous réussissons à nous perdre, ne sachant plus qui est devant ou derrière. Si bien que je franchis la ligne avec Yohan, pensant que Pierre était devant alors que Pierre s’était arrêté pour attendre Yohan qui était déjà passé.
Pas très grave, encore une belle journée, beaucoup de plaisir à vélo sur les belles routes du Jura.
Comme je le dis souvent, ce sont des moments que j’apprécie plus particulièrement car ils sont rares, je suis souvent en solo. Le plaisir est toujours plus grand à plusieurs, on prend plus le temps, on discute, on regarde le paysage.
Un bon repas d’arrivée : gougère au comté, parmentier de canard et tarte aux pommes. Quelques goodies de la vache qui rit pour la famille pour les uns, de la bière pour les autres, et quelques maillots pour le dernier et nous voilà prêts pour le retour, bilan d’une belle journée ultra positive.

Pas dit que je ne rempile pas pour une 3ème édition de suite, surtout si les organisateurs maintiennent cette politique tarifaire et si les parcours de l’année prochaine restent dans l’esprit de cette année.
Et puis, nous ne sommes pas repartis avec le vélo, les roues et la cafetière donc il faut bien retenter notre chance !

Et pour la suite ?

La suite c’est le grand lancement de la saison 2025 des triathlons !
Et ça se passe à la maison du côté de Cublize, rendez-vous incontournable de la fête des pères. Après avoir longtemps hésité à faire le format longue distance, car je ne l’ai jamais fait, je reste finalement sur le format classique. Je ne sais pas si ce sont ces eaux du lac ou l’exigence du parcours à vélo qui m’ont calmé mais je pense qu’un format court sera bien pour une remise en jambe avant de me confronter à plus long dan les Gorges de l’Ardèche début juillet.
A bientôt pour le prochain récit !

Je sais pas… racontée comme cela on dirait une partie de plaisir…..
Manu, c’est exactement cela! C’est un peu la concept Vins, vélo, copains, mais on n’a pas encore les dégustations. C’est pour bientôt !