Triathlons et Cols Mythiques

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Billets d'humeur et réflexion

Poids ideal, poids de forme, mais encore ?

Poids idéal ! Voici un terme que vous avez sans doute déjà entendu, que nous utilisons également, mais qui est finalement très obscur.

En effet, on peut tous s’accorder sur un certain nombre de critères plutôt objectifs nous permettant de définir ce fameux poids idéal :

  • Pas de surpoids (suffisamment d’outils sur le net pour le savoir) : oui, je sais, c’est une lapalissade !
  • Poids nous permettant de réaliser nos meilleures performances : ce poids idéal n’est donc pas seulement le poids le plus bas possible, il me semble. Il s’agit en fait d’un savant équilibre à trouver pour maintenir nos performances

Dessin Chat Geluck

Tout cela ne m’avance pas beaucoup et ne prend pas en compte quelque chose de beaucoup plus subjectif : les sensations.

Oui j’ai monté le col du Galibier, le Mont Ventoux avec 68-70kg sur la balance, j’ai aussi fait le triathlon du lac des Sapins à 70kg et à 64kg, donc oui j’ai pu constater en 2015 que mes performances ont été bien meilleures avec un poids inférieur. La perte de poids est sans doute bénéfique en course à pied ou lors de l’ascension des cols de montagne à vélo, mais de là à identifier son poids idéal, de forme au kg près….

Tout cela reste très difficile à cerner, d’autant qu’il faudrait comparer les choses avec une activité identique : même préparation, mêmes épreuves (et mêmes conditions).

Autre aspect souvent sous-estimé et pourtant au combien impactant : les verrous psychologiques. J’en ai vécu un flagrant cette année. Alors que je préparais mon 1er triathlon de l’année à Bourg en Bresse, j’estimais ma capacité d’allure au kilomètre sur un 10km autour de 4min45sec.

Je fus le premier étonné, pour ne pas dire plus, lorsque j’ai constaté mon temps à l’arrivée. En fait, d’un estimatif de 4min45sec au km, j’avais réalisé 4min20sec au km.

Simplement, on pourrait dire que mon évaluation était juste mauvaise. Pas faux.

Mais comment expliqué alors que subitement, suite à cette épreuve, mes temps d’entraînement en course à pied se sont effondrés, passant de 4min50sec au km environ à 4min30-35sec au km ?

Je ne suis pas scientifique, mais il y a sans doute bien quelque chose qui s’apparente à un verrou psychologique, du genre « je n’en suis pas capable » jusqu’au jour où le chrono nous prouve le contraire.

Enfin, nous ne sommes pas des athlètes de haut niveau, et pour évaluer à 1-2kg près notre poids idéal, difficile de le déterminer…

Bref, en conclusion, je n’apporte pas réellement de réponse à cette grande question du poids idéal, du poids de forme, mais je n’en avais pas la prétention tant le sujet me paraît complexe. C’est un point de vue lié à ma propre expérience.

Peut-être que l’année 2016 me permettra d’apporter un complément d’information sur ce sujet….

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