Mon année sportive 2018 : le bilan sportif
2018 pour faire oublier 2017
2018 c’était avant tout la revanche sur 2017.
en 2017, une forme physique au top pour affronter les défis, un calendrier de rêve et malheureusement, juillet 2017, badaboum, tout s’écroule !
Grosse blessure aux cervicales, 4 mois de kiné, quelques journées et nuits à bien souffrir et un arrêt total de 3 mois de sport.
J’ai pu mesuré l’effet déprime. Les 3 premières semaines ont été difficiles, comme quoi il y a un côté addictif dans le sport.
En même temps il y a un côté addictif dans tout ce que l’on aime. Ne plus pouvoir le faire, ne plus pouvoir le voir, ne plus pouvoir le manger, la privation et le manque sont toujours douloureux.
Rassurez-vous au bout de 4 semaines, vous passez à autre chose (raclette, tartiflette, etc.) et tout va bien.
J’abordais donc 2018 à la fois remonté comme un coucou, mais aussi stressé et plein d’appréhension de ne pas revivre la même désillusion.
C’était sans compter le boulot énorme et fantastique réalisé par mon kiné. Des cervicales de feu, je n’espérais même plus retrouver une telle mobilité à ce niveau, tant mes séances chez l’ostéopathe étaient devenues un rituel.
Tourner la tête de gauche à droite sans appréhender un possible blocage, ça paraît une évidence, ça ne l’était plus chez moi depuis 7-8 ans.
Plongeons-nous donc dans l’aspect sportif de cette saison 2018.
Le programme
Un programme volontairement chargé et l’envie de faire une saison en mode sportif amateur plutôt qu’en sport « loisir ».
Quelle différence ? Un peu plus de sérieux dans la préparation, un peu plus de technicité dans l’approche, un peu moins d’excès, un peu plus de souffrance, un peu plus de qualitatif, un peu moins de quantitatif, et enfin un peu plus de spécifique.
Ça fait beaucoup à gérer tout cela, je vous le confirme !
D’autant qu’il faut assurer le quotidien et préserver la famille en parallèle, qui dans ma façon de voir les choses, doit subir un minimum d’impact.
Le programme 2018 :
– 5 triathlons : 3 individuels courte distance (Cublize, La Madeleine et Cassis), 1 courte distance en duo avec Ninnie (Aix-les-Bains), 1 longue distance (Gorges de l’Ardèche)
– 3 Cyclosportives : Ardéchoise, Time Megève Mont Blanc, Etape du Tour
– 3 courses : 1 course nature (Trèfle Talançonnais), 1 trail (Grisemottes), 1 course running (semi-marathon du Beaujolais)
Soit 751km de vélo, 121km de course à pied et 9km de natation en compétition
L’objectif sportif
L’objectif sportif était celui que j’avais en tête en 2017, à savoir, que des places dans le TOP 100 aux épreuves auxquelles je participais en triathlon. Plus difficile de fixer des objectifs dans les autres épreuves, moins de repères.
L’autre gros objectif était de courir une fois dans ma vie un semi-marathon en moins de 1h30, un défi one shot, puisque c’était une tentative pour un coup de maître ou rien car je ne voulais pas rempiler sur ce type de défi à l’avenir.
Le Bilan triathlon
Carton plein en courte distance individuel avec des places de 33ème, 43ème et 61ème, le top 100 est largement atteint. Je m’offre même 2 top 50. Si on regarde le détail, on constate évidemment l’effet négatif et habituel de la natation sur la performance globale. Mais qui dit triple effort, dit être complet, c’est donc le jeu !
Petite déception sur la longue distance. Certes, il s’agissait des championnats de France de la discipline, le plateau était donc relevé, mais je dois surtout cette petite contre-performance à un mal de ventre énorme qui m’a coûté très cher en course à pied. Je termine juste à la porte de la 100ème place, 103ème au scratch. Sans ce couac, une 75-80ème place aurait été plus flatteuse…
En duo, l’objectif n’était pas sportif.
Je confirme donc ma progression en course à pied où je m’approche de plus en plus des meilleurs. En vélo, je pensais avoir atteint un beau niveau, et pourtant, je progresse encore, c’est tout aussi cool que surprenant.
Enfin, je valide mes lacunes en natation, mais courageusement, je ne renonce pas, je poursuis l’espoir de jours et de performances meilleurs.
Le bilan Cyclo
2018 faisait dans le gratiné ! Plus de 10 000m de dénivelé positif en 3 épreuves cumulées et près de 500km.
Une première participation à l’Etape du Tour dans un contexte un peu particulier, le lendemain du triathlon des Gorges de l’Ardèche. L’objectif sportif était avant tout celui de l’endurance et de pouvoir venir à bout d’une telle épreuve le lendemain d’un effort très soutenu.
Contrat rempli sans rougir avec une 3 500ème place sur plus de 12 000.
Une 91ème et une 100ème place sur l’Ardéchoise et la Time Megève Mont Blanc.
Bref, plus content de moi, d’autant qu’en mono sport, contrairement au triathlon, on a plutôt affaire à des spécialistes. Il est donc beaucoup plus difficile de s’approcher des premières places, surtout sur des épreuves qui font rêver et qui attirent les meilleurs.
Le Bilan course à pied
C’est un peu la cerise sur le gâteau là où je ne l’attendais pas. Oui je sais c’est bizarre, je performe dans une discipline que je déteste, c’est ainsi.
Heureusement pour moi, comme j’ai certaines aptitudes ignorées au départ, cela rend mon ennui moins lourd.
C’est toujours mieux de faire facilement quelque chose que tu n’aimes pas, ça évite la double peine.
Donc, un podium sur une course locale, la classe sur la boîte ! 3ème au Trèfle Talançonnais en début de saison.
Une belle 8ème place sur les 30km du trail des Grisemottes. 30km, non mais ça va pas bien dans ta tête !
Et enfin, une 28ème place sur 5800 sur le semi-marathon du Beaujolais et surtout un temps canon de 1h24min très en dessous de l’objectif des 1h30min, sur un parcours pourtant très vallonné.
Bref, pour une fois et c’est rare, je suis très content et très fier de moi !
Conclusion
Quelle saison !
Il fallait tenir sur de longs mois, 7 mois entre le premier rdv et le dernier très exactement. C’était déjà un premier challenge.
Ensuite, il a fallu assumer l’entrainement, j’en ferai une petite infographie prochainement.
C’est sûr que cela a porté ses fruits, mais il y a eu quelques séances de fractionné en course à pied assez difficiles à avaler.
Toujours la recherche d’un révélateur en natation qui n’est pas venu il faut le dire, malgré un entrainement sérieux et régulier. Je n’arrive pas à avoir ce déclic technique, et je suis convaincu qu’il ne s’agit pas d’un problème d’endurance ou de force physique.
En vélo, je constate toujours mes meilleurs progressions dans la réalisation de sorties longues. Ce qui n’est pas toujours facile il faut bien le dire car cela prend du temps.
En 2018, j’avais l’Iron Man dans les jambes mais il me manquait 2 éléments essentiels : l’envie de faire un marathon, qui plus est après 3,8km de natation et 180 bornes de vélo, et le porte-monnaie (entre l’inscription à 600 boulettes et les frais annexes, ça veut dire un WE à quasi 1 000€).
2018, c’était vraiment cool, cap sur 2019 avec un programme allégé par rapport à 2018.
Mais pas pour autant sans moment fort !