Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

Triathlons

Triathlon Half Iron du Semnoz – Dimanche 21 mai 2017 – Part 2/3

Half iron du Semnoz – 71km vélo

Roues neuves, réglages maison faute à un atelier D4 pas foutu de faire un réglage de freins, câble de dérailleur avant neuf, bref tout est prêt pour avoir pleinement confiance en la machine !

Il le faudra. Je suppose que la descente du Semnoz sera rapide compte tenu des pourcentages, il faut donc avoir confiance au matériel !

La premier tronçon du circuit jusqu’à Quintal au pied du col du Semnoz n’est pas tout à fait une partie de plaisir.

Parcours vélo Half Iron du Semnoz

Des petites côtes ou des faux plats, ce n’est pas réellement ce que j’avais (mal) repéré, nous sommes vites dans l’effort soutenu.

A la faveur d’une partie natation désastreuse, je reprends les bonnes habitudes : je remonte les groupes de vélos par paquets.

Quintal et les premières pentes du col du Semnoz que je ne connais absolument pas, mais qui sur le papier, a de quoi faire peur : l’équivalent de l’Alpe d’Huez avec des pourcentages à peine moins raides et 2km de moins.

Les premiers panneaux d’indication sont parlants KM1 – 9% pente moyenne, inutile d’en dire plus. Le début du parcours vélo ayant été exigeant, ce n’est pas totalement frais que j’aborde cette ascension.

Le temps de changer de rythme pour passer en mode ascension, et c’est parti pour les 11km du Semnoz. Voici un col qui tient toutes ses promesses. Très peu de répit, des pourcentages qui naviguent entre 7 et 9%.

Je suis un peu déçu par mon allure, je n’arrive pas vraiment à élever le niveau et trouver le coup de pédale. Il faut dire que je manque un peu d’entraînement vélo en montagne, j’ai lancé la saison un peu tard cette année.

Finalement, sur le haut je retrouve un peu plus de rythme, ce qui me permet de doubler les lièvres qui sont restés (trop) longtemps devant moi.

Ceci dit, les retours de l’arrière sont inexistants, ce qui est un bon étalon pour évaluer sa performance.

Mais l’expérience apprend à ne pas se contenter de si peu, au contraire, quand tu peux creuser l’écart, tu le fais !

Le passage au sommet du Semnoz est un moment de pur bonheur et de contemplation dans cette journée de souffrance. Une vue totalement dégagée et ensoleillée sur les montagnes enneigées, c’est juste magnifique.

Même à cette altitude, la température est très très agréable, aucune sensation de froid.

On bascule dans la descente, place au numéro d’équilibriste (j’adore), tout en étant vigilant car la route n’est pas fermée à la circulation, comme toujours en triathlon.

Le changement de roues et les réglages sont un succès, je sens vraiment bien le vélo, du coup j’ai extrêmement confiance en la mécanique.

La 1ère partie de la descente est très technique, je me régale. Je suis plutôt à l’aise dans l’exercice, ce qui me permet de dépasser (déposer) quelques concurrents.

Il manque juste un peu de pourcentages pour voir s’affoler le compteur, dommage. Au final, une petite pointe à 70km/h rien de plus.

Arrivée dans la vallée pour les 13 derniers kilomètres, sur le plat. Sur le papier, tout pour emmener un bon train et préparer sereinement le footing final.

Mais une mauvaise surprise nous attend. Dans le couloir montagneux, un vent de face très costaud fait très mal aux jambes.

Je sens que je suis en train d’y laisser des plumes et ce n’est vraiment pas la partie de plaisir attendue.

En fin de parcours, je reviens sur la 2ème féminine. Retour au parc à vélo, une transition beaucoup plus simple à gérer et rapide (question de matériel).

En route pour l’épreuve psychologique : 18km d’une discipline que je déteste et tout cela bien atteint physiquement.

Half iron du Semnoz – 18km course à pied

Les organisateurs ont très bien fait les choses. Chaque passage de kilomètre est indiqué, à double tranchant.

Half Iron du Semnoz - Départ 18km

Tiens, la 2ème féminine qui me repasse, un beau rythme, pas sûr que j’arrive à lutter. J’essaie quand même de m’accrocher, un lièvre ça aide à se dépasser.

J’arrive à rester à distance pendant 2-3 kilomètres mais je finis par craquer. Puis c’est le second masculin, qui me double. Idem, il est dans sa seconde boucle (2 de 9km), du coup j’arrive un peu à suivre mais pas très longtemps.

Fin du 1er tour, le temps de me débarrasser de quelques trucs qui auraient pu me valoir une disqualification (je ne suis pas licencié, les règles je ne les connais pas).

Et c’est reparti pour 9km, autant vous dire que ça ne pique pas encore trop fort, mais je sens bien que la fin sera terrible. Déjà un 20km à sec, passé le 15ème ça pique, donc en rajoutant 1400m de natation et 71km de vélo, ça promet.

Un nouveau concurrent me dépasse, ça doit être le 6ème, je perds des places sur la course à pied.

Je m’accroche sans pouvoir lutter. Comme prévu les 4 derniers kilomètres sont très très difficiles. Psychologiquement, j’ai juste envie de m’arrêter et jeter les baskets.

Mais la raison l’emporte, je n’ai pas fait tout ça pour renoncer. Idem pas question de marcher !

Enfin la borne kilométrique 17 qui indique que l’on peut apprécier la fin du parcours, la pression redescend !

Il est grand temps que j’arrive, sur les 2 derniers km, j’ai eu des maux de ventres (plus d’énergie ou mauvaise réaction à la boisson énergétique, je ne sais pas).

Je passe la ligne en 4h23min29sec, je suis donc complètement dans mon objectif.

Voir la suite et la fin de ce récit ici.

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