Triathlon du lac des sapins 2018 : Des retrouvailles
Le retour du triple effort est venu : triathlon du lac des sapins 2018, 22ème édition.
Belle histoire débutée en 2010 à Villevêque lorsque j’ai vu pour la première fois de ma vie une épreuve.
La révélation, un premier galop d’essai en 2011 sur une distance découverte à Villevêque qui s’annonçait comme une expérience sans lendemain.
En fait, depuis l’histoire d’amour se perpétue avec toujours les mêmes critères, allier lieu et épreuve d’exception.
Cette année déjà 4 épreuves programmées, inscriptions validées :
- 3 triathlons courte distance : Lac des Sapins (17/06), La Madeleine (25/08), Cassis (14/10)
- 1 triathlon longue distance : Gorges de l’Ardèche (07/07)
- 1 triathlon courte distance en suspens : Aix les Bains (je me tâte)
Quand on parle de courte distance, on parle également de distance olympique, ce qui correspond à : 1,5km de natation, 45km de vélo et 10km de course à pied. Sur longue distance, vous multipliez ces distances par 2, soit : 3km de natation, 90km de vélo et 20km de course à pied.
Bien entendu, ces distances sont plus ou moins exactes selon les épreuves. Pour le triathlon du lac des sapins 2018, course du week-end de la fête des pères, les distances sont les suivantes : 1,5km de natation, 50km de vélo et 10km de course à pied. Soit un petit bonus additionnel de 5km de vélo par rapport à la distance classique.
Un parcours connu, puisque épreuve locale oblige, c’est le triathlon auquel j’ai le plus participé et je vais prendre part à ma 4ème édition. Un parcours sélectif avec un parcours vélo D+665m et une course à pied pas facile non plus autour du lac (D+200m).
Un cadre idéal, tant pour l’épreuve que pour passer une belle après-midi relaxante en famille et entre amis.
Côté objectif sportif, on le rappelle : Moins de 3h et si possible 2h58 ou moins, top 100 au classement scratch. Si l’on détaille par discipline, les indicateurs sont les suivants :
- Natation : sortir en moins de 29min de l’eau,
- Vélo : moins de 1h40min,
- Course à pied : moins de 45min.
Ce qui nous amène à 2h54min auxquelles il ne faut pas oublier d’ajouter les temps de transition. A Cublize, la sortie de l’eau est assez longue pour rejoindre le parc de transition (environ 2min45sec les années précédentes). Bref, en résumé, la marge n’est pas énorme pour passer en dessous de la barre des 3h. D’autant plus, que cela reste la théorie des pronostics. Ceci ne prend pas en compte la forme, le temps, les aléas de course, la justesse de son auto-évaluation. Enfin, et surtout, la performance de 2015, 3h01min était déjà très très honorable et j’ai 3 années de plus qui comptent…
Côté logistique, révolu le temps du certificat médical papier que l’on doit présenter sur place. Maintenant nous pouvons le télécharger en ligne avant la course, ce qui permet de valider son inscription au préalable. Ceci m’évitera le coup de stress de 2015. Ce jour-là, j’avais eu la chance qu’un médecin accepte de me tamponner mon certificat médical pour participer à l’épreuve. En effet, en raison de l’absence de la mention « en compétition » sur celui-ci, l’organisation refusait de me laisser prendre part au départ. Petit conseil à retenir si vous souhaitez plonger dans le grand bain.
Triathlon du lac des sapins 2018 : Préparation et avant-course
La préparation
Petit point forme, j’aborde ce triathlon avec l’entraînement suivant : 1986km de vélo, 364km de course à pied, 75km de natation.
Que faut-il lire dans ces chiffres ? D’un côté, pas grand chose. Je ne sais vraiment pas si c’est suffisant ou insuffisant, aucune conviction ou certitude à ce sujet. D’un autre côté, comme chaque année, j’ai bien constaté une montée en puissance de la forme au mois de mai. Comme si tout le travail accumulé devait se révéler au mois de mai.
Encore une fois, les sorties longues à vélo sont clairement un accélérateur dans cette montée en puissance. L’autre point, c’est la nécessité d’affronter des pentes raides. Cela permet de se familiariser avec les gros pourcentages.
En course à pied, première année que je mets en place des séances spécifiques. Faute de temps je n’ai pas pu les faire avec une bonne régularité. Néanmoins, plusieurs séances très violentes de fractionné à haute vitesse et d’allures spécifiques. Conseillé par Xavier, un Angevin qui vaut moins de 1h15 au semi-marathon, je peux lui faire confiance.
Cette année, j’ai opté pour moins de volume et plus de travail spécifique. Pourtant, j’affiche, à la même période de l’année, un volume d’entraînement bien plus important. Cette incohérence est sans doute liée à une quasi non-interruption cet hiver. Hormis la natation où mon volume doit être inférieur à celui de l’année dernière.
Oui on s’aguerrit, donc pour repousser les limites, il ne suffit plus d’avaler bêtement les kilomètres mais bien de travailler de façon ordonnée, disciplinée et de souffrir pour progresser.
Le néant total côté natation, toujours un plafonnement total, je peux avoir des écarts d’un 100m à l’autre de 10sec sans être capable d’en tirer une quelconque analyse. Bref je pars en eaux troubles, celles du lac, et dans le brouillard sur ma capacité à évaluer ma performance potentielle sur les 1500m.
L’avant-course
Comme d’habitude, on commence par la case sympathique, récupérer son package dossard. On attendra plus tard pour le cadeau, à Cublize il faut rendre la puce chrono pour récupérer le goodies souvenir. Ensuite on se dirige vers le parc de transition pour installer son emplacement et se préparer. Les entrées/sorties de parc ont été remaniées depuis ma dernière participation en 2015. Ce qui va se traduire par des transitions très longues.
Comme chaque première de saison, il faut retrouver ses repères et bien organiser le matériel pour la course. Un petit footing histoire de faire travailler un peu le cœur. Au retour, première information importante de la journée, température de l’eau à 18,2°C. Pour un frileux comme moi, ce n’est pas vraiment une bonne nouvelle. De son côté le temps est couvert mais devrait se dégager au fil de la journée avec une température autour de 20-21°C.
Retour au parc de transition, préparation finale et enfilage de combinaison. Direction la ligne de départ. Comme la température de l’eau m’effraie, je vais nager un peu pour m’acclimater. Le ressenti confirme l’annonce du speaker, c’est plutôt froid, les premiers mètres dans l’eau sont difficiles. Le lac des Sapins est toujours aussi agréable : entre les fonds vaseux, les algues à la surface et les odeurs, on est loin du lac d’Annecy ou d’Aix les Bains.
Briefing de course et nous sommes prêts pour le départ.
Triathlon du lac des sapins 2018 : la course
1500m natation
Nous sommes 615 gladiateurs et gladiatrices au départ (sur 650 inscrits), c’est comme cela que les organisateurs nous surnomment ici. Ce n’est pas totalement faux, il suffit d’avoir participé une fois dans sa vie à un départ de triathlon pour le comprendre.
La corne de brume lâche les brutes et c’est parti pour 3 heures d’effort ou moins. Je vais une nouvelle fois me répéter, mais je ne peux passer à côté de cette folie furieuse du départ natation en triathlon, surtout si comme moi, vous vous retrouvez dans la masse. C’est un peu une piscine de poissons d’élevage avec la même agitation apparente en surface ou une chanson bien connue : « Ah qu’est-ce qu’on est serré au fond de ce lac, chantent les sardines… ».
Mon début de natation est très très chaotique mais bizarrement pas en raison des coups de pieds ou taloches échangés avec mes camarades de jeu. Non, je suis d’un côté ennuyé par une paire de lunettes qui ne se met pas en place. Et de l’autre, je suis incapable de mettre ma respiration en place, je m’essouffle en permanence.
Pour les lunettes, l’eau s’infiltre sur le côté gauche de la lunette. Après plusieurs tentatives infructueuses, je décide de nager avec un œil fermé car je n’arrive pas à résoudre le problème.
200 mètres environ et une respiration toujours pas en place. Voici un début de course catastrophique. Je commence à me dire que je vais sortir en 40 minutes et déjà abandonner mes espoirs de bon résultat.
J’ai déjà connu cela donc je ne me laisse pas perturber. Je me concentre sur la respiration, en me disant que tôt ou tard, tout cela va se stabiliser. Conséquence de la meute ou du froid ou un mixte des deux je l’ignore mais les hypothèses sont fortes probables.
Enfin la délivrance, je commence à retrouver un souffle normal, qui en plus coïncide avec un champ un peu plus libre devant moi. Je peux donc mettre en place une nage un peu plus efficace. La suite est dans la continuité, je m’allonge un peu le parcours en nageant à l’extérieur. Oui, par habitude, la masse se déplace à la corde en contournant les bouées. Les quelques mètres supplémentaires ne sont pas forcément du temps de perdu puisque c’est autant de confort de nage de gagné.
Retour vers la plage, l’entrée du lac est beaucoup plus froide que le milieu bizarrement et la sensation en fin de parcours n’est pas des plus agréables. Ça caille comme on dit, et pourtant, nous avons 1500m d’efforts qui nous ont chauffé.
Coup d’œil rapide sur la montre pour constater un temps honorable de 27min50sec, ce qui doit me placer aux alentours de la 200ème place, et me donne déjà une avance de 2-3min par rapport à mon temps référence de 2015. Long retour en courant vers le parc à vélo, une transition natation-vélo moyenne comme souvent.
De nouveau une longue course à pied pour sortir de l’enceinte du lac et être autorisé à monter sur le vélo pour le parcours de 50km.
50km vélo : la remontada
C’est maintenant une habitude, mon niveau de natation étant en décalage total avec les 2 autres disciplines, je sais que je vais aborder une phase très motivante. En effet, c’est parti pour la remontada. Surtout, ne pas se faire prendre au piège de l’auto-satisfaction qui fait oublier que, doubler quelqu’un de moins rapide ne signifie pas forcément être très rapide soi-même.
J’ai pris quelques repères d’allures de ma course de 2015 (ça sert bien Strava) et je comprends rapidement que je suis vraiment dans le coup. Je connais le parcours, je sais que le col du Pavillon, première ascension, n’est pas facile à négocier. Mais je suis bien, les jambes tournent, les cuisses ne brûlent pas. Les concurrents défilent, je ne les compte pas mais ils se comptent par dizaines. Au bout de 30km, je dépasse encore des féminines, vraiment elles sont costaudes ces demoiselles.
Deuxième ascension de la journée, le col de Favardy, plutôt facile à négocier en force (4% de pente donc pas réellement un col). Encore une fois mon allure est régulière et sereine.
Reste maintenant les 20 derniers km d’une longue descente qui est, je le sais, ponctuée d’un ou deux raidars courts qu’il n’est pas simple de négocier en fin de parcours, j’en avais fait les frais en 2015.
Même averti, je coince un peu dans la deuxième, je dois calmer l’allure car les cuisses sont en feu !!!!
Ce sera vraiment le seul couac et très bref de ce parcours à peine 30sec de ralentissement.
La fin c’est tout à droite, entre descente et longues lignes droites dans la vallée. Les dépassements se font également plus rares, je reviens donc sur des concurrents de mon niveau.
Retour vers le lac pour la seconde et dernière transition, la plus rapide. Un simple changement de chaussures à opérer, un peu d’eau et je peux me lancer à l’assaut de la troisième discipline.
Vraiment, je pense avoir fait un très beau parcours vélo, il sera intéressant de regarder les résultats.
10km course à pied
Un petit coucou à mes supporters du jour qui sont maintenant tous arrivés, ça donne de la voix et ça fait du bien au moral. Mon état de fraîcheur est encore bon, même si je sais qu’en phase finale, le déclin est parfois très rapide.
Je ne suis pas totalement satisfait de mon allure sur ces premiers mètres mais il faut attendre que le cœur s’adapte. Le début du parcours n’est pas facile, de la grimpette au milieu des racines d’arbre, vigilance et pulsations sont au rendez-vous. Passés ses 500 premiers mètres, la difficulté réduit et l’allure s’accélère.
Mon rythme est maintenant en place, je reprends quelques concurrents mais pas énormément. Pas de retour de l’arrière pour l’instant, c’est une bonne nouvelle et un bon indicateur concernant mon rythme.
Bientôt la moitié du parcours, je suis surpris par un ancien qui me dépasse. Ce dépassement va m’être d’une grande aide. En effet, comme d’habitude, faute d’un mental de guerrier, je me laisse dériver à la facilité et papy Boyington me secoue un peu le cocotier. Du coup je relève un peu le niveau et nous allons faire une bonne partie du parcours ensemble.
Le passage à mi-boucle confirme mon impression, nous passons en moins de 22 minutes. Même si le retour est plus difficile et la fatigue s’installant, je devrais tout de même atteindre mon objectif de 45 minutes.
Surtout, je n’ai plus aucun doute sur le fait que je vais exploser mon record de 2015, à savoir 3h01min19s.
A 2km de l’arrivée, je ne sais pas comment je me débrouille mais je chute. Heureusement à un endroit plat sans cailloux ou racines d’arbres, donc sans gravité.
Dernière côte de 150m très pentue, toujours très difficile à négocier à 1K500m avant l’arrivée. Je franchis bien cette ultime difficulté du parcours. Je fournis un dernier effort à partir du haut de la côte, confirmant ainsi qu’il reste encore du carburant. J’abandonne papy Boyington. Sortie de la forêt et retour vers l’arche d’arrivée. J’espère vraiment franchir la ligne d’arrivée au moins avec un de mes 2 loulous en cette journée de fête des pères. Je cherche donc du regard et à 50m de la ligne d’arrivée, je vois d’un côté et l’autre de la ligne droite Alexi et Louis. Pas de Léna, je n’arriverai pas cette année, encore, à la convaincre. Sprint final, les enfants sont ravis et moi aux anges.
Je ne connais pas encore le classement mais j’ai déjà une première information. Un peu plus de 2h50min, j’améliore fortement mon temps pourtant très très honorable de 2015.
Bilan et classements
Waouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Si on faisait court ce serait mon bilan. Mais bon, je vais vous en donner un peu plus.
Commençons dans l’ordre, avec la natation. Malgré une eau très fraîche, je ne peux pas dire que les 18,2°C ont pesé dans la performance. En revanche, mes 200 premiers mètres chaotiques et ces foutues lunettes capricieuses, sans aucun doute. Malgré tout je me place 235ème, ce qui me fait légèrement remonter dans le classement comparativement à mes dernières prestations.
Côté vélo, que du positif. Une moyenne de 32,4km/h sur un parcours avec D+665m, 5min36sec de moins qu’en 2015 et pour couronner le tout un 32ème temps au scratch ! Une allure soutenue sans jamais faiblir, à mon niveau actuel je pense avoir fait de mon mieux. La Time Megève Mont Blanc 15 jours auparavant et ses 4000m de dénivelé positif, comme espéré, ont été largement bénéfiques pour mon état de forme général et plus particulièrement sur le vélo.
Enfin, pour la course à pied, je suis également très satisfait. Je bats également mon temps de 2015 de 2min47sec, une allure de 4min20sec/km (13,9km/h) et une très belle 50ème place sur la discipline. Certes, je pêche sur le mental. Je n’arrive pas à me dépouiller suffisamment et titiller mes limites, ce qui me permettrait de gagner encore un peu de temps. Regardons le verre à moitié plein, quand je passe la ligne d’arrivée il reste encore du jus pour jouer au foot l’après-midi avec les enfants 🙂
Au final, cela donne une 61ème place au classement scratch en 2h50min05sec sur 600 finishers (14 abandons, 1 disqualifié). Je ne me suis pas contenté de passer sous les 3h et rentrer dans le top 100 : 11min14sec de moins qu’en 2015 alors que la performance était déjà très belle, comme je l’ai dit auparavant. J’ai littéralement explosé mon record et surtout je me rapproche du haut du panier. On peut même dire que si je savais nager, je me serai installé confortablement dans le top 50. Il est vrai que mon résultat en natation est de plus en plus en décalage avec les autres disciplines. Si je ne faisais qu’un temps correct (exemple : 135ème place, 3 minutes de moins), je me serai classé 45ème au général, mais avec des si…
Et c’est bien là, la beauté de ce sport, endurance et régularité dans les 3 disciplines sont requises, pas le droit à l’erreur !
Enfin, petit événement, c’est la première fois que je termine devant la 1ère féminine qui arrive 1min15sec après moi.
Classement 2018 Triathlon du lac des sapins – Distance M
L’après-course et le prochain rendez-vous
J’ai profité d’une petite séance d’ostéopathe sur place car je sais que c’est toujours une bonne chose en vue de la récupération. A J+2, les courbatures sont bien là comme prévu mais d’une faible intensité.
Merci à mes fans, Ninnie, Danou, Tatalou, Cricri, Jéjé, Carole et les enfants. Ils ont donné de la voix et ça c’est toujours sympa. Tout s’est fini comme dans un album d’Astérix autour d’un bon pique-nique arrosé (merde sans le rouge, je l’avais oublié). Foot et pétanque l’après-midi pour clôturer cette superbe journée.
Je vais laisser le corps se remettre gentiment avant de repartir au combat à l’assaut des 176km de La Volcanique D+3000m, un des parcours de l’Ardéchoise, dès ce samedi 23 juin 2018.
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Oui on va te driver en natation !!! On va pas te faire de cadeau et fini le frileux !!! Petite blagounette de ta belle soeur lol
Félicitations !!! Je vais m’organiser pour venir au moins une fois te soutenir malgré la distance qui nous sépare !!
Gros bisous
Fany
Salut à tous,
merci pour vos encouragements et vos félicitations. Je ne peux pas répondre à chacun car le module des commentaires n’est pas prévu pour, dommage.
Ce n’est pas le tout mais j’ai l’Ardéchoise à vous conter.
La bise à tous et préparez-vous, un jour il y aura un jubilé et je veux tous vous voir avec moi.
Bravo chef, tu progresses fort, oui dommage que tu nages comme un fer à repasser….respect quand même 😁. Par contre au niveau vélo tu as l air d envoyer. Heureusement pour moi nous ne faisons plus de col HC 😅😅. Récupères bien, le programme est chargé…
Xav
Coucou Yannou Félicitations Tu es trop fort. Encore Félicitations et bon courage pour ce 23 juin 2018. Des millions de gros bisous à tous.
Yeh la classsss Yannou tu es trop fort 😁👍
Bon avec tout ça j’en ai oublié mon Papa … Oui je suis un boulet …
Gros bisous
Bravo, tout simplement !!! Ah si tu avais le même pharmacien que Froome… on pourrait titiller les 2h00, non ?
Je vais demander à Adam de te donner des cours de natation.
Félicitations encore.
Bises
Salut Yann !!!
Une fois de plus CHAPEAU !!! pour ces résultats exceptionnels. A chaque épreuve à laquelle tu participes tu ne cesses d’améliorer tes résultats. Où t’arrêteras tu ??
Superbes photos, et en particulier celles de ton arrivée avec les enfants !!!…
Encore un grand bravo pour ton courage et tes magnifiques résultats.
Bises de nous deux à toute la famille.
A++++
Riquet
Bien joué gros! Félicitations, mais apprends à nager!