TCN 2025 : Les classiques de débuts de saison

Mars pointe le bout de son nez et avec, les premiers trails dans le Beaujolais. La quête reste la même : rompre la monotonie de l’entraînement en course à pied en profitant de nos beaux paysages et du côté joueur des trails.

Et parmi mes rendez-vous favoris, la TCN (Theizé Course Nature) est l’un de ceux-ci. Des parcours offrant de belles vues, des itinéraires pas trop cassants et donc peu propices aux blessures, tout cela au départ de Theizé, commune des pierres dorées.

Un peu fainéant et surtout peu motivé par une longue distance, 14KM et 600m de dénivelé positif feront l’affaire pour un début de saison.

Je crois savoir que je vais moins souffrir qu’il y a 2 ans ici. J’étais venu moins en forme et le lendemain d’une belle sortie vélo. J’en avais bavé.

Présentation de la TCN 2025 – Format 14km D+600m

Le parcours est tout à fait classique de ce qui se fait dans le Beaujolais avec des enchaînements de montées et descentes, plus ou moins longues, plus ou moins raides. Et dans tous les cas, si la forme est au rendez-vous, le parcours doit se faire quasi totalement en courant.

Ce Dimanche 16 mars 2025, nous avons la chance d’avoir un temps très agréable. Je ne veux pas dire mais à Theizé, on est plutôt chanceux. J’ai rarement fait cette course avec de mauvaises conditions bien qu’elle soit inscrite au mois de mars au calendrier.

La course ne fait plus partie du Trail Tour Beaujolais, il y aura sans doute des têtes nouvelles sur la ligne de départ.

Les organisateurs limitent la participation à 500 coureurs au total des 2 courses (14km et 29km).

Arrivé sur place à 8h45, largement suffisant pour récupérer le dossard, le petit cadeau de bienvenue (un tire-bouchon, welcome in the Beaujolais 😉 ) et faire le petit échauffement qui va bien sans oublier le petit cadeau laissé dans les vignes.

Quelques petites côtes avant la course pour faire monter le palpitant avant le véritable effort.

TCN 2025 – 14K – La course

9h30, départ de la course. Je me suis mis un peu en retrait, ni trop loin pour éviter les premiers bouchons mais pas au contact des premiers, histoire de ne pas être gagné par la course au classement.

Je n’ai pas d’objectif de temps ou de classement, j’ai juste envie de faire une course maîtrisée, profiter, et continuer ma préparation.

Comme en trail, ça grimpe très vite, les écarts se font rapidement et naturellement. Niveau difficulté, j’ai noté une première bosse de 2km presque tout de suite après le départ et ensuite le gros morceau de 5km entre le km6 et le km11.

C’est dans la 2ème bosse que l’on verra l’état de forme. Le plan envisagé se déroule comme je le souhaite. Je maîtrise mes allures, la foulée est plutôt légère.

J’ai constamment quelques coureurs en visu, cela aide à évaluer sa propre allure.

Oh la gueule sur la photo ! Souris un peu on ne t’a pas forcé à être là !

Le parcours a été détourné entre le km2.5 et le km4 en raison d’un terrain rendu impraticable par la neige et la pluie tombées la veille. Mais cela n’aura aucune incidence sur la distance de la course.

Au km4, et donc après le 1er enchaînement montée/descente, un premier spectateur ayant décompté les coureurs, annoncent 9 et 10 à notre passage.

Plutôt étonné, je savais bien évidemment qu’il n’y avait pas 50 athlètes devant moi mais j’avais plutôt une 20ème place en tête.

Ensuite nous repartons pour la seconde difficulté du parcours. C’est dans cette partie que je me rends compte, qu’outre avoir des sensations correctes, je suis également dans les plus costauds sur les parties montantes.

Dès lors, je remonte progressivement sur le 9ème, le 8ème puis le 7ème. Dans le dernier effort, je lâche même le concurrent avec qui j’ai partagé une partie du chemin.

Et comme je suis un piètre descendeur, je prends, car je sais que je peux facilement concéder 30 secondes sur une descente face aux plus à l’aise dans l’exercice.

Moi, en vieux briscard, pas question de risquer de flinguer une saison ou même anticiper une fin de carrière sportive juste pour conserver une place.

Finalement je ne vois personnes revenir de l’arrière et quand le champ de vision s’élargit, j’aperçois même le 6ème.

Je sens bien que je grimpe mieux que lui.

Mais par manque d’ambition, ou plus probablement, par habitude d’être tout en contrôle et en maîtrise, je n’ai pas le panache de tout donner pour me lancer à sa poursuite, quitte à exploser. Il va falloir que je m’y risque un jour !

En gros, je maintiens une très bonne allure et je mise sur une potentielle défaillance.

Le dernier gros raidar est un bon révélateur sur l’état de forme. Un véritable mur de 200m de 20 à 30% de pente.

Je le passe en trottinant. Quand je dis en trottinant, il faut remettre les choses à leur place. C’est juste que, ne me demandez pas pourquoi, en côte je préfère adopter l’attitude du coureur car je ne marche pas vite. Donc un bon marcheur va aussi vite que moi dans ces cas là.

Après ce passage au km11, il ne reste qu’une partie descendante. Il faut envoyer et se méfier au maximum des pierres un peu partout. Bien regarder où l’on prend ses appuis pour éviter l’entorse à la cheville.

Plus d’espoir d’un retour sur le 6ème, il n’a pas craqué dans la dernière montée et je sais que je ne peux pas faire la différence en descente.

De l’arrière, je ne vois plus personne non plus, donc à priori, la 7ème place est également assurée.

Dernières centaines de mètres, je suis encore dans une très bonne allure avec de bonnes jambes.

TCN 2025 – 14KM – Résultats et classements

Temps scratch : 1h10min22sec (+6min02sec du vainqueur, 5min04sec/km, 11.94km/h). Classement complet ici

Scratch : 7ème / 263 finishers – Masculin : 7ème / 151

Catégorie – M2H : 1er / 21
Catégorie Masters Hommes : 2ème / 102

Bilan

Plutôt très satisfait de cette course. Pour le cadre et les parcours je n’avais pas de doute. Côté forme, on ne peut jamais être sûr de soi mais je savais de par mes entraînements que j’étais bien en course à pied en ce moment. Enormément de plaisir au final, c’est bien de commencer une saison comme cela.

Et puis quand vous venez sans pression, bizarrement cela se passe toujours bien.

Les liens entre son entraînement et ses résultats sont souvent compliqués à faire. Il est très difficile d’avoir des certitudes.

Toutefois, si je voulais trouver une explication, peut-être je la mettrai sur le compte de l’EF du lundi. Par EF, il faut comprendre « Endurance Fondamentale » ou « footing » si tu veux moins te la péter avec les termes techniques.

Cette année, j’ai opté pour un parcours hebdomadaire identique qui a la particularité de cumuler un dénivelé positif de 200m. Je pense que cela a joué dans l’acclimatation à l’effort en côtes.

Complété par quelques séances pures côtes et la mayonnaise a pris.

Mais encore une fois ce ne sont que des hypothèses, il est toujours très difficile de l’affirmer.

Trop pressé de récupérer la raclette au marché, je n’ai pas assisté aux podiums et je crois que j’ai loupé ma bouteille de jaja aux premiers de catégories si j’en crois les photos !

L’inquiétude ou plutôt l’énervement du moment se porte plutôt sur la préparation vélo.

Mon niveau de forme sur 2 roues est catastrophique, j’ai l’impression d’être juste bon à passer des ponts d’autoroutes. Certes c’est l’hiver, certes je ne vais pas vers mes 20 ans, mais de là à une chute si brutale de mes allures, je suis agacé.

Je m’accroche mais je perds un peu patience. Il va être temps que cela revienne progressivement… Ou pas…

Prochain RDV en trail une nouvelle fois, j’hésite entre Fleurie (13.04) et St Julien (20.04). St Julien étant positionné sur le WE de Pâques, cela dépendra de nos envies d’ailleurs ou pas.

En tout cas, l’objectif reste la saison de triathlon, objectif 5 triathlons en 2025. 3 inscriptions sûres : Cublize (typisch local), Gorges de l’Ardèche (bien connu) et Natureman version longue distance (nouveauté en distance L, j’avais fait le M en 2019 déjà !). J’attends l’ouverture des inscriptions de ma petite madeleine de Proust : Cassis !

Je n’ai pas encore décidé du 5ème mais il va falloir que je me positionne rapidement pour ne pas rater un dossard et aussi s’organiser.

Remerciements enfin aux photographes amateurs grâce à qui nous avons quelques beaux souvenirs de cette course. C’est assez rare pour le noter !

Au prochain article,

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