Triathlons et Cols Mythiques

Petites et grandes aventures sur les plus beaux triathlons de France et cols mythiques du Tour

Triathlons

Triathlon d’Aiguebelette One2Tri – format L

Décidément cette année, avec toutes ces annulations, je m’abonne au format longue distance, rendez-vous ce week-end samedi 18 septembre 2021 en Savoie pour le triathlon d’Aiguebelette.

Après le Vercorman XL, encore une découverte. Le triathlon d’Aiguebelette aurait du être mon seul triathlon de 2020, intercalé par chance entre 2 vagues de Covid.

Mais comme 2020 était définitivement une année de m…. et à oublier, je me suis blessé juste avant et j’avais du renoncer.

Le menu du jour

Toujours la même chose, entrée / plat / dessert. Composé de 2500m de natation dans le lac d’Aiguebelette (tu comprends mieux pourquoi le triathlon d’Aiguebelette) 🙂 ), 84km de vélo pour 1850m de dénivelé positif. Et pour terminer, 17,4km de course à pied dont une partie courte en trail courte qui ajoute 260m de dénivelé au parcours.

Si l’on compare au Vercorsman, on pourrait dire que le menu est plutôt light puisque l’effort sera réduit d’environ 2h. Mais autant se le dire, le repas de ce triathlon longue distance d’Aiguebelette est encore bien copieux.

Je débarque ici avec de grosses incertitudes. D’abord ce genou gauche qui ne cesse de me compliquer la vie depuis le Vercorsman.

Ces 3 dernières semaines, j’ai alterné des séances de course à pied sans douleur, d’autres que j’ai du stopper prématurément. Même en vélo, il se rappelle à ma mémoire sans toutefois apporter une douleur intense.

Cela a donc influé sur la préparation et c’est donc la 2ème inconnue. J’ai tout misé sur le repos pour épargner mon genou. Il y a quelques années c’était ma façon de faire, mais depuis 2-3 ans, j’avoue que ma stratégie est différente.

Plutôt que l’arrêt total dans la dernière semaine, je privilégie une activité modérée avec un ralentissement de la charge et de l’intensité pour engranger de la fraîcheur.

Côté présentation du triathlon d’Aiguebelette, je crois que j’ai tout dit.

Les objectifs du jour

En tenant compte de ce facteur risque sur la course à pied, l’idée est vraiment de prendre un maximum de plaisir sur la partie natation et sur le vélo. L’impossibilité de poursuivre l’effort en course à pied, ou pire d’abandonner, est probable.

L’autre objectif, c’est de se violenter un peu pour assurer des transitions plus fluides et plus rapides.

Dernier objectif non sportif mais plutôt du coeur. Que les photographes soient, cette fois, positionnés à l’arrivée pour que j’ai une belle photo souvenir avec les enfants qui m’accompagnent encore ce week-end !

L’avant-course

Un départ à 9h30 ce qui évite un réveil aux aurores. D’autant que ne pouvant arriver la veille, je dois récupérer mon dossard le matin même.

Le lac semble magnifique, la température de l’eau est plus qu’agréable : 22.6°C. D’ailleurs, je me cultive au passage. J’apprends que le lac d’Aiguebelette est le plus chaud de France, ce que j’ignorais totalement.

Encore une fois, une participation limitée puisque nous sommes seulement 150 inscrits. Et en enlevant les concurrents qui ne se présenteront pas au départ, nous ne sommes que 135 triathlètes à nous élancer.

Petite nouveauté, j’ai investi dans une sacoche de cadre pour le vélo afin d’y loger les nombreux ravitaillements nécessaires sur longue distance.

D’une part, cela me libère d’une gène inutile en natation. Ensuite, j’évite tout risque d’endommager la combinaison néoprène. Enfin, pour prendre les munitions, ce sera beaucoup plus facile que dans les poches arrières.

Triathlon du lac d’Aiguebelette – Format L – La course

Petit échauffement dans l’eau auquel je participe pour me libérer des appréhensions liées à la non-activité de la dernière semaine. Je suis agréablement surpris et cela me donne confiance. J’ai de très bonnes sensations.

9h30, départ de la course pour 2 boucles de 1250m dans le lac d’Aiguebelette. Chose inhabituelle, nous n’avons pas le droit à la grande machine à laver du fait du faible nombre de participants et de la largeur de la ligne de départ.

Aucun stress du départ, quelques coups mais très anecdotiques par rapport à la norme, nous sommes immédiatement dans l’action et la concentration sur la nage.

Tous les voyants sont au vert pour faire une bonne natation.

Mais vous anticipez déjà la chute, cela ne va absolument pas se passer comme je le pense.

La longue traversée pour aller chercher la première bouée se passe plutôt bien en terme de cap. Je ne semble pas trop zigzaguer. 9min40sec pour rejoindre cette bouée, je ne me rends pas trop compte si je suis dans un bon rythme ou pas.

La largeur est très courte (100-150m) et nous entamons le premier retour vers la plage. Sur le retour, j’ai moins de sensations, je trouve cela un peu long, même si j’ai l’impression (que l’impression 🙂 ) de bien nager.

Fin de la première boucle de 1250m en 21min50sec, soit 1min45sec au 100m, c’est correct pour moi mais pas non plus fou fou, compte tenu du dopage mécanique, j’ai nommé la combinaison néoprène.

Du coup j’essaie de me motiver un minimum pour rattraper du temps sur la 2ème boucle. C’est à partir de là que les ennuis vont commencer. Même si les sensations restent bonnes, je dérive complètement à gauche, c’est un vrai carnage. Je dois procéder à des gros gros ajustements de cap.

Je ne peux les expliquer mais je les subis. A chaque fois, que je relève la tête, j’ai l’impression d’être de nouveau reparti vers la gauche.

Le retour est plus linéaire mais comme dans la première boucle, je trouve cela très long. Je suis chronométré en 49min30sec en intégrant la transition jusqu’à la sortie du parc à vélo.

Selon ma montre, je sors en 43min de l’eau, mais j’ai quelques doutes. Ou alors la transition a encore été catastrophique. Mais comme nous n’avons pas les temps détaillés, impossible de le savoir.

One2Tri - Triathlon d'Aiguebelette - format L - 2021 - natation

Petit coup d’oeil à l’entrée du parc à vélo, il en reste encore beaucoup. Je ne suis donc pas si loin que cela, tout du moins au classement (54ème mais déjà à plus de 10min des premiers).

Triathlon du lac d’Aiguebelette – Vélo – 84km – D+ 1850m

C’est parti pour un parcours vélo qui s’annonce très exigeant. Une mise en jambe idéale de 15km très roulant le long du lac. Un demi-tour à mi-chemin précédé d’une toute petite côte de 300m.

15km parcourus à la vitesse de 36km/h de moyenne, pour l’instant c’est vraiment l’apéro, la suite s’annonce beaucoup moins facile.

En effet, les choses sérieuses démarrent juste après avoir quitté les bords du lac. La route s’élève peu à peu et nous rejoignons les routes du col de l’Epine au hameau les Guillets (voir sur l’image ci-dessous).

Col de l'Epine - Savoie

Et heureusement que ce col arrive en début de parcours car il a la particularité d’être court mais très raide. Les sensations sont bonnes, l’allure également.

La remontée de concurrents se poursuit, mais le décompte est lent. Je pense avoir dépassé un peu plus d’une vingtaine de concurrents depuis le départ à l’arrivée en haut du col de l’Epine.

One2Tri - Triathlon d'Aiguebelette - format L - 2021 - vélo

Place à la descente en espérant que celle-ci soit technique pour me faire plaisir. Elle est bien technique mais également dangereuse car le revêtement est très très mauvais. Ca saute énormément, je me méfie beaucoup, je ne suis pas en pleine confiance comme à mon habitude. Ce n’est pas très bon pour la performance.

Nous avons été prévenu au briefing d’un passage très délicat au km30, la route ayant été défoncée par les orages estivaux. Voulant nous rendre service, les organisateurs ont positionné des tapis pour éviter de rouler sur les cailloux.

Malheureusement, avec les passages successifs, les tapis ont bougé et lorsque j’arrive sur cette zone, un concurrent vient de se prendre dans le tapis et a chuté. Il semble être blessé. Les bénévoles s’en occupent, je poursuis donc ma route.

Longue descente de 17km mais peu technique hormis les premiers kilomètres. C’est bien mais pas tout à fait comme je les aime.

Petit replat de 2km et nous enchaînons pour un nouveau col de 6km. Dans cette ascension, j’ai un concurrent qui me revient dessus. Mais visiblement, il s’est mis dans le rouge, car après avoir presque recollé, il disparaît de mon champ de vision.

Moi je reprends encore quelques concurrents qui me devancent mais peu. Après ce col, c’est un enchaînement très épuisant de montées/descentes sur une vingtaine de kilomètres.

Je suis repris par un duo (ils font la course ensemble de bout en bout) de sapeurs-pompiers de Lyon. Nous allons jouer au yoyo pendant plusieurs kilomètres.

J’avais repéré que la fin des difficultés était au kilomètre 78, je suis donc content de l’atteindre. Retour vers le lac en descente puis ce sont les rives du lac sur 4km.

Je suis pleinement satisfait de mon parcours vélo. Je n’ai jamais coincé et dans les forts pourcentages mon allure est restée bonne.

Retour au parc vélo. Pas le temps d’attendre la course à pied pour que le doute s’installe. Dès mes premiers pas avec les cales sous les chaussures de vélo, je ressens une vive douleur dans le genou gauche. C’est peut-être déjà terminé.

Je me ressaisis et me dis que je vais me changer comme si tout allait bien et on verra bien comment le corps et le genou réagissent avec les chaussures de running.

Triathlon d'Aiguebelette format L - Transition vélo course à pied

Une transition à peu près rapide pour une fois il me semble.

Triathlon Aiguebelette - Transition vélo
Triathlon lac d'Aiguebelette - départ course à pied

Triathlon du lac d’Aiguebelette – Course à pied – 17.4km – D+260m

Vraiment très vicieuse cette blessure. Je m’élance comme si de rien n’était. Je ne ressens absolument plus aucune douleur alors que 2 minutes auparavant je songeais à l’abandon.

Quelle excellente nouvelle même s’il faut rester prudent pour la suite.

Comme à vélo, pendant les 4 premiers kilomètres, nous longeons le lac, pas de difficulté particulière. La transition vélo / course à pied a été plutôt fluide, j’ai rapidement de bonnes sensations.

1er kilomètre en 4min04sec, c’est rapide mais je me sens bien. La suite est tout aussi bonne, puis arrive l’approche du kilomètre 4. Ici nous bifurquons vers la gauche dans les sous-bois pour les 4 kilomètres un peu plus difficiles.

Une première montée typée trail en forêt, alternant chemin humide, boueux ou caillouteux. Pour un peu moins de 2km, forcément, nous n’avons pas chaussé de chaussures typés trail donc pas de crampons sous les pieds, c’est forcément un peu artistique parfois.

Je retrouve dans cette montée les 2 sapeurs-pompiers qui me doublent mais ils sont à peine plus rapides que moi, ils feront un lièvre parfait. Petit arrêt rapide pour rattacher un lacet, mais je les garde en visu pour la motivation.

Comme à vélo, ils alternent temps fort et moins fort, je finis donc par leur revenir dessus. Passage de la première bosse, nous commençons à croiser les concurrents devant nous puisque le parcours effectue un demi-tour au kilomètre 6,5.

Nous basculons dans une descente très très pentue, cela promet pour le retour ! Arrivés au demi-tour, nous avons croisé à peine 10 concurrents, cela me surprend, je n’avais pas l’impression d’être aussi prêt de la tête de course.

Nous voilà donc face à ce mur, très (trop) pentu, inutile d’y laisser trop de cartouches. Il est préférable de se mettre en mode marche rapide plutôt que d’exploser. D’où la photo ci-dessous qui offre un très beau panorama sur le lac d’Aiguebelette. Je suis toujours avec les soldats du feu, tantôt je passe devant, tantôt c’est eux.

One2Tri - Triathlon d'Aiguebelette - format L - 2021 - course à pied

Nous reprenons la course arrivés en haut de la bosse, je commence à ressentir le genou. Comme à l’entraînement, j’ai remarqué qu’en prenant mon appui jambe gauche légèrement vers l’intérieur et le pied un peu en canard réduisait la douleur, j’essaie de me soulager ainsi.

Pour l’instant, il me rappelle simplement sa présence, nous ne pouvons pas parler de douleur. Mais un peu de prévention ne fait pas de mal. Les 2 bosses m’ont usé, je suis maintenant bien content de pouvoir suivre le duo qui m’aide à ne pas lâcher.

Descente vers le lac, il nous reste maintenant les 6km du chemin retour.

Et c’est là qu’intervient la petite nouveauté à laquelle j’ai pensé récemment. En fin de triathlon, sur longue distance exclusivement, j’ai souvent une baisse de régime que j’attribue à la fatigue normale.

Par habitude, en course à pied, je m’appuis sur les ravitaillements de l’organisation, composés classiquement d’eau et de coca. Je bois, je m’asperge d’eau et parfois je prends un peu de coca, mais pas trop, ce n’est pas ma boisson favorite.

Et donc la lumière est venue de cette question simple : et si cette baisse de régime n’était pas une fatalité mais plutôt un mauvaise gestion de mon alimentation ?

Partant de cette interrogation, j’ai fait un choix ultra basique : embarquer un gel énergétique supplémentaire pour la course à pied.

Après environ 45-50min de course, des batteries faiblardes, c’est le moment de sortir celui en qui repose mon second souffle.

Ce n’est pas immédiat mais presque, c’est un peu Astérix qui sort sa petite fiole. En 6km, la situation se renverse totalement. De suiveur heureux de l’être, je me transforme en kenyan du Beaujolais. A l’arrivée, mes anciens compagnons de route vont accuser un retard de 2min. Certes l’un d’eux était en difficulté mais pas plus que moi. Il y a donc vraiment eu un effet boost, avec un avant et un après.

D’ailleurs, la courbe de ma fréquence cardiaque parle d’elle-même. Alors que mon rythme cardiaque s’écrasait irrémédiablement, comme quelqu’un qui n’a plus l’énergie pour faire monter son cœur, la courbe repart à la hausse lors des 6 derniers kilomètres.

Mes sensations sont bonnes sur cette fin de course, le genou me laisse tranquille. Dans le dernier kilomètre, je relâche la pression car je ne vois absolument plus personne devant et derrière, les dés sont jetés.

Retour sur la plage du lac pour franchir la ligne d’arrivée. Décidément, les enfants y ont pris goût, comme 3 semaines auparavant, nous franchissons la ligne à 3, avec au passage une superbe photo souvenir.

Vous ne verrez pas cette photo, j’ai choisi de montrer quelques clichés de moi mais eux n’ont rien demandé.

Triathlon Aiguebelette - medaille du finisher

One2Tri triathlon d’Aiguebelette – Résultats et classements

Temps scratch : 5h08min59sec (+43min19sec du vainqueur).

Classement scratch : 17ème sur 129 finishers (5 abandons, 1 disqualifié, 12 non-partants)

Détail du classement scratch

Classement V2M (45-49ans) : 3ème / 21 (vainqueur de ma catégorie Hervé Faure en 4h34min, un très grand champion, qui vient seulement de se faire détrôner cette année du record de l’Embrunman)

Temps et classements par discipline :

Natation (2500m) : 49min30sec, 54ème / 129

Vélo (84km / D+1850m) : 2h57min52sec, 12ème / 129 / Evolution +35 places

Course à pied (17.4km / D+260m) : 1h21min38sec, 13ème / 129 / Evolution + 2 places

One2Tri triathlon d’Aiguebelette – La conclusion

Encore une bien belle journée ! Temps magnifique, lac très propre et température de l’eau parfaite, parcours vélo très exigeant, que d’atouts !

Un petit regret sur le nombre de participants. Même si l’on n’aime pas cela au départ car on se retrouve plongé dans la machine à laver, sur la durée, c’est toujours plus sympa d’être entouré de plein de concurrents.

Le redémarrage des compétitions semble compliqué, hormis pour les grosses organisations. Une conséquence du pass sanitaire ?

Sur le plan affectif, j’ai été très content d’être entouré de la famille. Nous avons passé un super week-end au bord de ce lac assez méconnu finalement dans la région. Pourtant, il se trouve seulement à 1h20 de la maison !

Si l’on reprend les objectifs du jour, comme souhaité, j’ai pris beaucoup de plaisir en natation et en vélo même si la désillusion est encore grande en natation. Et cerise sur le gâteau, mon genou gauche a tenu et m’a laissé profiter de l’épreuve jusqu’au bout.

Deux très belles places en vélo et course à pied.

Pour les transitions, je n’ai pas trop de repères puisque nous n’avons pas les temps détaillés. Je n’ai que mon ressenti. Je ne crois pas avoir été encore très efficace même si cela m’a semblé légèrement plus fluide. De plus, la sortie de l’eau était relativement longue pour rejoindre le parc à vélo.

Suite et fin de saison

On enchaîne direct pour le dernier défi de la saison. Déjà 🙁

Ce sera un peu la fête et les vacances à la fois ! D’abord, c’est à Cassis, qui dit Cassis dit calanques, dit paysages idylliques, dit sud, dit beau temps (celui-là n’est pas garanti pour ce week-end, dieu du ciel un dernier effort STP !).

Ensuite, après un triple enchaînement inédit sur longue distance (Gorges de l’Ardèche, Vercorsman, Triathlon d’Aiguebelette), retour à la distance olympique (1500m/43km/10km), ça sent donc la relâche.

Mais cette « détente » n’est qu’apparente, car qui dit plus court, dit exercice très différent avec beaucoup plus d’intensité (en gros il faut être au max pendant 2h30-3h).

Et d’autre part, Cassis sonne comme une fin de saison en triathlon et le plateau des athlètes est en règle générale très relevé. A suivre…

Reste donc à profiter de ce dernier kiff 2021 avant de vous en dire plus sur 2022. Suspense… Stop ou encore ? 😉

6 réflexions sur “Triathlon d’Aiguebelette One2Tri – format L

  • Bravo pour cette nouvelle performance. Bon courage pour CASSIS.
    Bises à toute la famille.

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  • Bravo pour ta nouvelle performance Champion !! On attend la prochaine avec impatience !!
    Gros bisous à toi et ta p’tite famille 😘😘💋💋

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    • Merci, mais je crois malheureusement, bien que dans le sud, la fin de saison s’annonce arrosée 🙁

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  • Bon courage pour le dernier…. une 3e grosse perf terminerait nickel une saison de haute volée!

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    • Oui mais en format court, les Master ne sont pas avantagés 😃

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