La Beaujolaise 2015 – rallye cycliste – 129km
Profitez de toutes les facettes de notre belle région au cours d’un parcours de 129km, voici ce que nous propose La Beaujolaise 2015, cela ne pouvait donc pas se refuser, surtout en groupe : Pierre l’expert, Nico FDJ gros mollets, Julien le technicien et moi le triathlète.
Beaujolais vert, Beaujolais des vignobles, pierres dorées, c’était donc le programme du Dimanche 5 juillet 2015 de la Beaujolaise 2015, randonnée cyclotouriste organisée de main de maître par le CT Caladois.
Première nouveauté, la distance. En petits amateurs, seul Pierre, cycliste le plus chevronné parmi nous 4, avait déjà enfourché son vélo pour une telle distance. Nous étions donc 3 qui allions battre notre record de distance « one shot » si nous rallions l’arrivée.
Le parcours qui nous attendait (bleu, puis boucle en rouge, retour bleu) :
Partis dans les derniers vers 8h, les premières pentes arrivaient très rapidement puisque nous devions grimper le col du Chêne (725m) en passant par le Saule d’Oingt (555m). Après une ascension tranquille jusqu’au Saule d’Oingt, l’ami Pierre durcit le ton dans les plus forts pourcentages (7-8%) du col du Chêne. Hop, hop, hop l’ami 129km à ce train d’enfer, on ne va pas y arriver !
Descente vers la vallée de l’Azergues et Chambost-Allières et nous bifurquons ensuite sur la gauche vers Grandris où nous attend le premier ravitaillement après 30km de vélo.
Une belle pause et nous repartons pour une partie du circuit qui va nous mener au ravitaillement n°2 situé à la maison du Col de Crie (622m) à Monsols. Une route tantôt de crête et puis en léger faux plat montant, 4-5 gouttes venues de nulle part viennent très brièvement réduire la température. Pour l’instant personne ne montre de réelle fatigue mais nous ne sommes qu’à mi-parcours et comme a prévenu Pierre, ce sera le retour à partir de Beaujeu qui risque de faire très mal aux jambes.
Bidons remplis, estomacs requinqués, nous repartons en direction du fût d’Avenas, c’est à partir de ce moment que le groupe commence à devenir légèrement extensible. Nous basculons vers Beaujeu, arrivés en bas de la pente, dans cette cuvette, il est midi, et la chaleur nous accueille, ou plutôt nous cueille. Un vrai four, 33°C aux relevés de Pierre, et ce n’est que le début.
Effectivement, l’ascension du col de la Casse Froide s’annonce particulièrement difficile. D’autant que l’organisation nous a réservé une petite surprise, puisque arrivés à Saint-Didier-sur-Beaujeu, nous ne prenons pas la route classique du col comme annoncé sur le parcours initial mais nous prenons le col en passant par la route du Vernay. Nous découvrons cette route, certes magnifique en pleine nature, mais au combien difficile car la pente est parfois très rude (8-9% environ) et la chaleur nous étouffe (plus de 41°C !).
Mon Pierrot qui manque de kilomètres cette année, et malgré des capacités au-dessus de la moyenne, explose en plein vol, et chacun rallie le col de la Casse Froide comme il le peut. Ma saison triathlon me permet de faire la différence même si je déteste toujours autant la chaleur à vélo et j’aime même parfois l’envie de jeter le vélo sur le bas-côté ! Nous ne sommes pas mécontents d’en finir avec ce col qui nous rappelle combien la gestion de l’effort est importante. Les bidons sont à sec, il va falloir attendre le col de la Croix Rosier pour pouvoir se ravitailler. Les crampes de l’ami Nico se multiplient, il souffre le pépère !
Le reste du parcours est plus facile même si la fatigue accumulée et la chaleur infernale puise dans nos dernières ressources.
Retour vers la salle des sports de Villefranche sur Saône où nous sommes attendus puisque nous sommes les derniers et le CT Caladois nous offre un bon petit mâchon Beaujolais qui fait largement plaisir.
A la prochaine virée « à la pédale » !
Bon souvenir. Et quelle chaleur !